Ce dimanche, nous étions avec Yannick, Julien et un petit groupe de jeunes à Bagnols-en-forêt, pour découvrir un nouveau site d’escalade sur la rhyolite de l’esterel : pierre de coucou. Nous avions décidé de réunir les deux sorties prévues en une seule : les petits et les grands. Il fallait donc trouver un site adapté et en analysant le topo, on s’était dit que ça pouvait bien marcher, en terme de niveau comme en terme d’orientation. En effet, à cette époque de l’année et à cette altitude, mieux vaut éviter de grimper au soleil !! ☀️
Nous voilà donc le petit groupe au complet sur le parking du cimetière de Bagnols-en-forêt, prêts pour la marche d’approche d’une bonne vingtaine de minutes sur la piste qui mène au col de la pierre du coucou. Le premier secteur où nous nous installons, à deux pas du col, comprend 2 falaises et des voies courtes, 5 et 5, mais très bien pour la chauffe. Nous retrouvons Kim et son papa, déjà affairés à installer une moulinette dans un 5c.
Yannick prend la falaise où sont les voies plus dures, jusqu’à 5c+, tandis que j’installe 4 moulinettes par le haut. Léon, qui grimpe avec Romain qui a oublié ses chaussons, s’occupe de grimper en tête dans le 5a de droite : Hommage à Mado pendant que Anton attaque direct par le 5b : les 12 travaux de Rémi. Léa, quant à elle, profite des deux voies en 4c : la mi ré mi et Rémi gentil et l’horrible nain des forêts.
Sur l’autre paroi, Olivier met en pratique son apprentissage la veille de la manip dans un autre 4c : vos sous naturellement. Et la plupart des grimpeurs font des allers et retours pour venir essayer le seul 5c de mon côté : Rémi gentil et monsieur lapompe. Anton y passera d’ailleurs un bon moment sans succès avant la pause déjeuner.
L’après-midi, retour aux affaires. Anton retourne et sort le 5c pendant qu’une partie du groupe, qui a déjà fait la plupart des voies, se prépare pour changer de secteur. Yannick reste avec Léa, Anton et Warren qui s’essaient dans les différents 5c tandis que je vais sur le secteur 3 qui vient de passer à l’ombre avec les plus grands.
Les adultes présents installent des voies dans le 6. Nico grimpe dans le 6a la bière du cocu tandis que Vincent enchaîne les deux 6b : une pierre deux coup et échelle talon. Les jeunes s’occupent des deux 5c : mets ta bouille dans un col et le fourre-con de la poste tout en apprenant le sens d’une contrepèterie. Sport ne signifie pas inculture… Kim, en mode j’ai pas envie de faire trop d’efforts, installe le 4c du coin : une voie dom.
Et les essais s’enchaînent malgré une chaleur pas facile à supporter malgré l’ombre. Stella dévore les voies, Clément s’essaie dans les deux 6b, Milo et Alaric les 2 5c, Dona purge tous les cailloux qu’elle trouve dans les voies encore bien neuves. Olivier galère dans une des 5c mais finit par passer, pendant que son frère Thomas randonne le 4c. Léon nous offre un beau spectacle en enchaînant le 6b et son petit toit, tandis que Yannick et Julien nous rejoignent, les petits étant repartis avec leurs parents.
Bientôt, il est l’heure de ranger, mais Vincent tient à aller voir le 7a+, voie la plus dure du site avant de partir. Finalement, les cordes tombent et les dégaines sont comptées. La marche retour sous un soleil de plomb nous semble bien longue et on apprécie de trouver un robinet au cimetière pour remplir les gourdes avant le trajet retour.
En conclusion, malgré l’éloignement de Cagnes (1h de route) le site est assez intéressant. Le rocher est encore un peu neuf et il faut être vigilant. Il nous reste à explorer le secteur 2, avec ses voies plus déversantes qui étaient au soleil. Ce sera pour l’an prochain ! On en profitera pour aller voir l’ancien oppidum et la taillerie de meules !