L’US Cagnes organisait cette semaine une conférence sur la prévention et la sensibilisation aux risques de violences sexuelles dans le milieu sportif, présentée par l’rencontre femme gratuite reunion
Le sujet n’est pas des plus légers, mais il est essentiel d’en parler afin d’informer, sensibiliser et prévenir.
Quelques chiffres chocs autour des violences sexuelles :
- 1 viol sur mineur toutes les heures en France
- 11% d’agressions sexuelles dans le milieu sportif
- cela concerne en moyenne 3 enfants sur une classe de 30
- conséquences sur la santé mentale dans 96% des cas
- conséquences sur la santé physique dans 69% des cas
- 25% des agresseurs sont des mineurs
- 94% des agresseurs sont des proches
- 2% des agresseurs sont des femmes
- 20% des agresseurs récidivent dans les 3 mois après avoir purgé leur peine
Devant ce constat, le club souhaite s’engager afin de sensibiliser et protéger enfants, encadrants et parents.
Voici une charte à destination des enfants :
https://www.uscescalade.fr/agence-de-rencontre-haut-de-gamme-bruxelles/
Et pour rappel les contacts prévention violences.
Signaux d’alerte
Il peut être très difficile pour une victime de violences de se confier et libérer sa parole, mais voici quelques signes (non exhaustifs et pas forcément spécifiques aux violences sexuelles) qui peuvent alerter :
Chez l’enfant d’âge scolaire :
- changement de comportement
- difficultés d’apprentissage
- conduite hypersexualisée
- pudeur excessive et / ou inhabituelle
- phobie scolaire
- énurésie et encoprésie secondaires (alors que la continence était acquise)
- migraines et crampes abdominales
- difficultés à s’intégrer
- …
Chez l’adolescent :
Idem + :
- idées dépressives ou tentatives de suicide
- troubles du comportement alimentaire
- consommation d’alcool, drogue
- conduites à risque
- addictions
- échec scolaire
- absentéisme
- scarification
- comportement sexuel dissolu
- comportements autodestructeurs
- mensonges
- fugues
- …
Recevoir la parole et alerter
Conduite à tenir dans le cas où une victime se confie :
- ne pas dramatiser, ne pas minimiser, s’efforcer de maîtriser ses émotions dans la mesure du possible
- ne jamais mettre en doute la parole de la personne, même si les propos semblent flous ou incohérents
- féliciter la personne pour ses révélations et son courage, la remercier pour sa confiance
- rappeler à la victime qu’elle n’est pas coupable mais victime, que ce n’est pas à elle d’avoir honte
- protéger la vie privée de la personne, tout en respectant l’obligation de signalement
Le rôle d’écoute s’arrête ici, l’enquête doit ensuite être menée par un professionnel, il ne faut par exemple en aucun cas prévenir l’agresseur présumé des dires de la personne.
Signaler
- En cas de doute mais pas de révélation : dépôt d’information préoccupante auprès de la Cellule de Recueil des Informations Préoccupantes (CRIP)
- En cas de révélation : signalement au procureur de la République. Dans le cadre du milieu sportif, il est important de signaler également au ministère des Sports et à la fédération sportive concernée.
L’association Colosse aux pieds d’argile propose aussi une plateforme d’alerte.
Cette association oeuvre pour lutter contre les violences sexuelles, le harcèlement et le bizutage en milieu sportif et scolaire. Si vous voulez les soutenir, c’est par ici : https://colosse.fr/adherer/