Prochaine sortie adultes le dimanche 14 avril : terrain d’av au programme

La prochaine sortie adultes sera d’un genre nouveau ! En effet, elle se passera au rocher de Bayonne dans le Blavet et sera une sortie dédiée au terrain d’aventure.

Pour ceux qui ne savent pas ce qu’est le TA, c’est de l’escalade où les voies ne sont pas équipées. Il s’agit donc de poser ses propres protections sous forme de coinceurs divers et variés. Au rocher de Bayonne, seuls les relais sont équipés.

J’invite tous ceux qui sont inscrits au stage en Corse à participer à la sortie qui devrait être très enrichissante. Bien sûr, tout le monde est bienvenu. Pour ceux qui ne sont pas intéressés ou effrayés par le TA, il sera toujours possible de grimper en moulinette.

Vous trouverez ici https://www.uscescalade.fr/agence-de-rencontre-18-ans/.

Comme d’habitude, merci de remplir le formulaire pour vous inscrire.

 

Le Parking :

Sortie adultes à Jardiland : résumé

Pour ce premier week-end de printemps les adultes de l’US Cagnes escalade étaient invités à découvrir  les secteurs » Jardiland » et « Chez reb  » deux des nombreux secteurs nichés au dessus du pittoresque village de Peillon. 

Après le rassemblement habituel à Cagnes-sur-Mer, nous nous retrouvons, presque au complet, sur le parking adéquat, Noémie et Evane s’étant égarées en route et Matthieu et Batiste ayant dormi directement sur le secteur tel de jeunes insouciants. C’est une petite colonie qui descend l’agréable chemin menant dans le vallon puis nous permettant de rejoindre notre bout de falaise. Ici le décors incite à l’apaisement, le silence est total et aidées par un ciel azur, les couleurs sont magiques. Que l’on soit bien d’accord : les seuls à troubler l’ordre naturel c’est nous !
 
 
Nous passons la maisonnette bordée d’oliviers, bifurquons droit dans le raide et nous élevons durant les dix petites minutes nécessaires pour rejoindre la falaise. Après avoir posé le camp de base à l’ombre d’arbres chétifs, nous lorgnons le caillou à la recherche des plus belles lignes. Eric et Gaby s’échaufferont dans le 5c+  » fourmi-line » pendant que Sigrid et Olivier choisissent  » jardi-line » le 5b+ voisin. Le reste du groupe s’en va à quelques mètres à droite où Alexis et Jean Pierre gravissent  » signature » un 6a tout juste vertical pendant que Noémie et Evane s’envolent pour  » inaseptisée » un 5c de 38 mètres tout à fait majeur. Julien et Oriana grimpent à droite dans une voie qui n’est pas dans le topo, un itinéraire suivant une éperon et rendant la voie photogénique, ils évalueront la cotation à 5b. Iris, Seb et même le petit frère Eliott s’occupent dans « gimme five  » un 5c au départ surprenant. Mathieu, courageusement, s’en va en tête dans « cueillette  » côté 6a+, il rencontre quelques difficultés mais finit par clipper le relais. Son acolyte, Baptiste, s’encorde en moulinette et fait de même.
 
 
Pour la suite, mise à part Alexis et Jean Pierre qui en autonomie totale s’attaquent à « zavez entendu?! », un 6a+ d’anthologie, les autres s’échangent les voies et profitent des différentes moulinettes. Julien qui ne se complaît pas dans la facilité choisit d’aller user ses chaussons dans la deuxième longueur de  » cueillette », un 6b qui culmine à 35 mètres du sol. Pour la plupart d’entre nous l’heure est à la pause déjeuner durant laquelle nous jouissons du calme, de la vue et du soleil. Une halte idyllique où un petit air frais nous évite une journée caniculaire.
 
Pendant ce temps les très actifs Alexis et Jean Pierre parcourent  » with passion or nothing » probablement le plus beau 6b du secteur. Dans l’après midi Olivier et Julien s’y essaient pendant que Sigrid préfère arpenter le très long 5c voisin. Alexis, qui n’est pas venu qu’en touriste, souhaite en découdre avec une voie plus dure. Je lui signale qu’à mon souvenir le 7a+ n’est pas facile et lui conseille plutôt d’essayer un petit 7a nommé  » Lison ». Il réclame mes services pour poser les dégaines et accessoirement trouver quelques méthodes. Malgré le caractère intimidant de la ligne c’est avec joie que je chausse mes ballerines. La qualité du caillou est exceptionnelle, son grain et son adhérence sont remarquables,  nous sommes bien à Peillon et tout ça n’est que du bonheur ! À l’aide des quelques « traits » de magnésie indiquant les prises, Alexis couine à peine et flasche la voie. Jean Pierre, lui en moulinette, n’est pas ridicule puis c’est à Julien de clôturer cette journée en enchaînant également la longueur.
 
 
Le gros du groupe étant déjà sur le chemin, nous nous partageons le matériel restant puis filons retrouver nos véhicules. Le retour bien que légèrement long et ascendant est à l’image de cette journée, des plus agréable. Nous nous retrouvons au parking pour les habituels au revoir, les efforts sont finis pour aujourd’hui. Merci à vous tous pour cette sortie, j’y ai pris beaucoup de plaisir avec un petit groupe sympathique, un cadre enchanteur, et, vous m’avez entendu le répéter toute la journée, un caillou dément ! 
À très bientôt les copains.

Cycle grande voie, 4ème sortie sous l’oeil des vautours

Ce week-end avait donc lieu la 4ème et avant-dernière sortie pour  les adultes inscrits au cycle grandes voies. Destination choisie : le Verdon. Cette fois, nous n’étions pas directement dans les gorges (l’an dernier nous étions aux dalles grises) mais au petit secteur de Félines, proche de Moustiers-Sainte-Marie.

Après sondage auprès du groupe, nous décidons de partir à la journée. Ce sera un réveil matinal et un rendez-vous à 7h30 au parking de la Vilette. Encore tous un peu endormis, on se retrouve sur les lieux du rendez-vous et après dispatch dans les 3 voitures, nous sommes prêts à décoller lorsque Julien demande : « il ne manque pas Matthieu ? » Effectivement, ce dernier nous attendait à Sauvaigo… Les deux premières voitures prennent la route et je précise bien aux conducteurs de passer par Draguignan. Matthieu arrive quelques minutes plus tard et c’est parti pour 2h de conduite.

Quelques km avant d’arriver, je reçois un appel de Laura qui s’inquiète du trajet qu’ils ont pris. Ils sont bien sortis à Draguignan puis ont suivi La Palud, prenant partiellement les infos du topo… Petit détour panoramique qui leur coutera une bonne demi-heure de retard.
Le reste du groupe arrive au parking et on réorganise les cordées en fonction des événements. OK, ça marche plutôt bien. Après gestion du matos, ils attaquent la marche d’approche pendant que j’attends les explorateurs… Ils arrivent, un peu penauds et se mettent au défi d’une efficacité que je ne soupçonnais pas : ils sont prêts rapidement et à l’assaut de la marche d’approche particulièrement raide en quelques minutes !

Tout rentre à peu près dans l’ordre. François et Jean-Luc ont commencé « l’arête de la patte de chèvre », la voie la plus facile en 5 longueurs et Xavier et Laura se préparent pour les suivre pour leur première grande voie à 2 et en autonomie.
Je rejoins Alexis, Matthieu et Djé qui commencent « le don de l’aigle » tandis que Camille a déjà bien entamé sa première longueur des « bonnes résolutions », juste à côté. Dernière réorganisation, je prends la place de Julien avec Camille et Gautier, il se retrouve avec JP et Brice derrière nous. On est tout bon !

Matthieu s’est engagé dans sa première longueur en 5c et se fait cueillir à froid par la difficulté. Le Verdon, c’est le Verdon. Dalle, gouttes d’eau, escalade précise sur les pieds, ça s’apprend. Il redescend et c’est Alexis qui prend sa place et qui ne quittera plus le lead de la cordée.

Le premier relais est commun aux deux voies et on est vite serrés. Alexis est coincé sous les cordes, mais Camille repart rapidement dans la L2. Djé parvient à rejoindre le relais, suivi de Matthieu qui est en pleine crise de doute. Comme il a galéré sur la longueur la plus facile, il pense ne pas y arriver dans la suite plus dure et veut redescendre. Un effort de pédagogie plus loin et le voilà reparti, bien encadré par Djé qui le guidera pas à pas lors des principales difficultés.

Lorsque la cordée de Julien arrive au relais, nous sommes repartis. On se suivra à partir de là sans se gêner. Notre voie est superbe et variée, dans une difficulté qui fait forcer les grimpeurs mais chacun gère les crux comme il faut avec plus ou moins d’hésitation à tirer à la dégaine. L’important, c’est de passer. Nous voilà déjà au dernier relais et c’est Gautier qui se lance dans la dernière longueur la plus dure en 6b. Quelques presque chutes et un long moment plus tard, nous voilà sortis, accueillis par les deux cordées en binômes qui ont tracé dans leur voie. Ils ont tous grimpé en réversible (une longueur en tête sur deux) et ça a super bien déroulé ! Bravo.

Un peu plus tard, tout le monde se retrouve au sommet ! Ceux qui n’avaient pas encore eu le temps avalent rapidement leur sandwich et nous voilà repartis sur la marche retour bien raide pour retourner à la voiture.

Bilan du jour, malgré le petit couac sur le trajet, les cordées ont bien fonctionné. Tout le monde s’approche gentiment de l’objectif d’autonomie fixé pour le cycle et je ne suis pas mécontent. Chacun prend confiance en ses capacités apprend à repérer ses limites en terme de difficulté. Prochaine et dernière étape dans 3 semaines au cap Canaille !

Retour sur le championnat régional U12/U14

Ce samedi 16 mars, notre petit village de Saint Martin du Var avait la chance et l’honneur d’accueillir le championnat régional de combiné pour les moins de douze et quatorze ans. Une belle occasion pour les jeunes habitants de Briançon à la Corse en passant par Marseille de se confronter, le tout dans un bel esprit sportif. De notre côté nous sommes ravis, cette année l’événement se déroule à deux pas de nos maisons, c’est appréciable. Il s’agit donc d’une compétition où les trois disciplines de l’escalade olympique sont représentées: le bloc, la difficulté et la vitesse.

Il est tout juste 8h et les premiers compétiteurs sont là, les plus sérieux observant déjà les voies auxquelles ils seront confrontés.
Le gymnase Ludovic Bréa se remplit et après un rappel du règlement, la compétition peut commencer.
C’est aux U12 filles d’ouvrir le bal, la catégorie où le club est le mieux représenté avec notre fameux quintet plein d’envie et d’énergie : Romane, Maya, Mélia, Rose et Lya. En guise de mise en bouche, le programme les invite à débuter par la vitesse. Deux voies sont proposées avec deux essais par voie et par candidat. Seul le meilleur chrono dans chacune de celle-ci sera retenu puis la somme des deux meilleurs temps définira le classement final.
À ce jeu c’est Mélia, aidée par son escalade fluide et dynamique, qui rivalise le mieux avec les cadors de la discipline et qui prend une honorable 5eme place avec un temps total d’un peu plus de 20 secondes. Lya n’est pas mauvaise non plus et s’octroie la 8 ème place pendant que Rose devance Romane d’un dixième de seconde. Elle terminent respectivement 10 et 11eme. Maya finit 14 ème quelque peu handicapée par sa grimpe statique.
Après un peu de repos, la suite de la journée nous emmène dans la salle de pan où huit blocs ont été ouverts. Ici la règle est simple, après la validation des quatre appuis de départ par les juges, l’idée est d’atteindre la prise finale et de « toper ». Une prise dite de zone, située approximativement au milieu du bloc, permet d’affiner le classement. Les filles ont le droit à cinq essais par bloc. Dans ce domaine la compétition est très serrée, tout de même Mélia, d’une courte tête, devance ses copines. Elle termine encore une fois 5 ème juste devant Lya, Maya et Rose qui prennent la 6, 7 et 8 ème place. Romane, sportivement, laisse une camarade d’un autre club s’intercaler et termine 10 ème.
La dernière des épreuves est donc la difficulté, discipline reine selon moi mais cela n’est qu’un point de vue. Mélia, qui est la première à s’élancer, tire encore son épingle en topant brillamment les trois premières voies, une performance qui ne sera réalisée que par quatres grimpeuses. Elle s’octroie la 4 ème place. Rose en réussissant les deux premières voies se place au 7 ème rang. Quelque peu émoussées par la longueur de la compétition Maya, Lya et Romane chuteront malheureusement dans la voie deux. Elles terminent respectivement 9, 10 et 12 ème.
Au classement général et grâce à une remarquable régularité Mélia frôle le podium et se classe 4 ème. Lya, qui a pourtant été de nombreuses fois frustrée par des pseudo contres performances, acquiert la 7 ème place. À l’avenir, essaie de rester positive, cela ne pourra que t’aider. Rose suit de très près et prend la 8 ème place. Maya se classe au 10 ème rang et anecdotique pour la compétition mais prometteur pour l’avenir, elle est la 1ère des U12 première année. Quant à Romane elle termine 12 ème.
Bravo à vous toutes les filles, vous avez fait une bien belle compétition, vous pouvez être fière de vous. Vous n’avez pas à rougir des mutantes marseillaises qui ont assuré le spectacle sur le mur car vous aussi, à votre façon, vous savez faire le show !
 
 
Passons aux U12 garçon. Dans cette catégorie c’est bien simple nous n’avons qu’un seul représentant. Mais quel représentant ! Il se nomme Timéo. Pour lui, la journée commence par la difficulté. Il randonne la voie une, s’applique mais ne vibre pas dans la seconde. Les choses sérieuses commencent, il s’élance dans la voie trois, passe un premier crux à mi chemin puis résiste jusqu’aux réglettes finales qui auront raison de lui. Il termine 6 ème. S’ensuit l’épreuve de vitesse et aller vite, ça il sait faire. Avec un chrono cumulé de 16,6 seconde il prend une très belle 3 ème place. Pour clôturer sa compétition, Timéo doit maintenant se frotter aux blocs et ça tombe bien, il adore ça. Il réussit les quatre premiers sans grande difficulté. Le cinquième, une coordination pas piquée des hannetons, le fera hélas échouer. Les blocs 7 et 8 sont intouchables. Reste le bloc 6, il n’est pas si loin mais les petites prises lui conviennent moins.  Il se classe 7 ème. Timéo, il me semble que dans cette épreuve avec un peu plus de stratégie et une meilleure gestion du temps, tu aurais peut être pu faire un peu mieux. Il n’est pas question de se prendre pour des intellectuels, une compétition sportive se gagne principalement avec les muscles certes, mais la tactique, la technique, le mental et la stratégie ne sont pas à négliger. Au classement général, aidé par l’irrégularité de ses concurrents dans les différentes disciplines, Timéo monte sur le podium et prend la médaille de bronze. Bravo pour cette excellente performance !
 
 
En l’absence de représente chez les U14 filles il reste les moins de 14 ans garçons. Ils sont deux à représenter le club, Baptiste et Mani. Pour eux la journée commence également par la difficulté. Baptiste est le premier à concourir et nous connaissons ses appréhensions lorsqu’il faut engager un mouvement incertain au dessus du point. Cependant, avec volonté, il gravit sans trop  s’employer la première voie. Dans la deuxième tout se déroule sans accroc jusqu’au moment où les mouvements deviennent plus dur. Il renonce un peu facilement en se laissant choir. La voie 3 et 4 sont au dessus de ses capacités actuelles. Baptiste termine  29 ème. C’est au tour de Mani d’effectuer sa première voie, il se concentre et tope tranquille, malheureusement il tombera prématurément dans la deuxième. La troisième ne lui laisse pas beaucoup de répit et que dire de la quatrième où il tombe à la cinquième prise. Mani il me semble que tu es un peu passé à côté de cette épreuve.  Tout cela, à mon sens, par un stress omniprésent et un manque d’observation des grimpeurs te précédant. La suite se passe dans la salle de pan et Batiste fait parler ses qualités. Dans un circuit plutôt difficile il tope 3 blocs et attrape une zone. Il acquiert la 15 place. Mani de son côté, encore un peu en dessous de son niveau, réalise 2 blocs et touche 2 zones. Il se classe au 23 ème rang. Pour eux la journée et la compétition s’achève sur la spectaculaire épreuve de vitesse. Ici, entre les deux copains, tout se joue dans un mouchoir de poche. Baptiste devance Mani de quatre dixième de seconde. Ils terminent respectivement 21 et 22 ème. Au classement général Baptiste prend la 22 ème place juste devant Mani qui termine 23 ème. 
 
 
Le sport c’est fini pour aujourd’hui et après la remise des médailles le gymnase se vide pour accueillir dès le lendemain le championnat départemental des autres catégories. Bravo à tous les jeunes compétiteurs qui ont assurément donné le meilleur d’eux-même.
Merci à tous, aux parents dévoués qui soutiennent chaque week-end leurs enfants, aux ouvreurs qui ont, en quelques jours, transformé le mur de difficulté ainsi que la salle de pan sans oublier le club local  » Escale  » qui a assuré la restauration.
À très bientôt pour de nouvelles émotions !

Sortie club lundi de Pâques

Le dimanche 10 avril a lieu la nouvelle sortie club, celle de milieu d’année. Pour la troisième année consécutive, nous irons sur le joli site de Cabris, petit site d’escalade tout mignon idéal pour une partie de pique-nique.

Le rendez-vous est à 9h30 au parking Sauvaigo, à partir de 10h15 sur le parking du site.

C’est une sortie club, tout le monde est convié. Les enfants, les parents, les frères, les soeurs, les amis… Tout le monde peut venir s’essayer à l’escalade !
Su vous souhaitez participer, merci de bien vouloir vous inscrire via le formulaire ci-dessous, afin que nous sachions à peu près à quoi nous attendre.

Venez nombreux !

 

Retour sur le championnat départemental de difficulté du 06

Un gros week-end de compétitions vient de s’achever à Bréa. Après le championnat régional de combiné U12 U14 samedi, le mur de diff de St Martin du Var accueillait dimanche une nouvelle édition du championnat départemental des Alpes Maritimes, avec une formule désormais bien rodée et appréciée : 10 voies à tenter de gravir au fil de la journée. Ce format permet ainsi à un public plus large de s’adonner aux joies de la compétition et de s’en mettre plein les bras ! Ceci était d’autant plus vrai cette année qu’avec les voies ouvertes pour la compétition des plus jeunes la veille, tous les grimpeurs ne s’affrontaient pas sur le même circuit, avec à la clé une plus grande fluidité et des voies adaptées en fonction des catégories.

Nous étions une douzaine du club en place dès 9h pour espérer avoir le temps de tenter toutes nos voies. Pour certains l’efficacité était de mise et en milieu de journée tout était plié, tandis que d’autres ont préféré optimiser les temps de repos et ont grimpé jusqu’au dernier moment. Quelques-uns ont profité d’un semblant de grasse matinée, alors que d’autres ont écourté la session, après avoir donné tout ce qu’ils pouvaient. C’est tout l’intérêt d’une journée comme celle-ci, où chacun peut espérer y trouver son compte.

On a pu apprécier la bonne ambiance générale, la solidarité, tout le monde s’assurant mutuellement en fonction des besoins, les encouragements, et bien sûr la qualité des ouvertures, qui reste quand même un des intérêts majeurs en compétition.

Au niveau des résultats, l’USC empoche 2 titres de champions départementaux avec Mathis en U20 garçons et Léane en U16 filles. Mathis étant seul dans sa catégorie le suspense n’était pas au rendez-vous mais la motivation bien présente et il a fait une très belle compétition, avec son sérieux habituel.

Chez les U16 filles les concurrentes étaient plus nombreuses et nos 5 filles de l’USC n’étaient pas venues pour faire de la figuration. Léane signe une belle performance en étant la seule de cette catégorie à sortir 8 voies (et en tombant à la prise finale de sa dernière voie).

Hanaé prend le titre de vice-championne départementale, avec une belle prestation dans la voie 9 mais en ne parvenant pas au bout du toit de la voie 8.

Emma termine au pied du podium, déçue de sa grimpe et de sa compétition. Il ne lui a pourtant pas manqué grand chose puisqu’elle tombe au dernier mouv de deux de ses voies. On essaiera d’avoir une analyse plus constructive à froid 😉

Lia pointe juste derrière à la 5° place. Elle aura fait toute sa compétition avec Endy qui est U18. Et si au niveau de l’ambiance et de l’état d’esprit il n’y a rien à redire, ce n’est pas tout à fait le duo de choc niveau engagement :-). Toutes les deux ont fait preuve de belles qualités techniques, et Lia a bien avancé dans le toit, mais elles manquent encore souvent de volonté pour engager les mouvements dès qu’elles se retrouvent à leur limite. Vous avez une grosse marge de progression sur ce plan-là les filles, y a plus qu’à y croire ! Endy du coup termine 2° de sa catégorie (où elles étaient quand même 3 participantes).

Pour Léa c’est plus dur, ayant été blessée plusieurs mois ces deux dernières saisons, l’écart est difficile à rattraper. Elle s’est pourtant bien battue, avec application et dans la bonne humeur, et finit 11ème.

Chez les garçons nous avions 2 concurrents en U16 : Esteban, bien remonté après sa belle performance dans le Var la semaine précédente, et Antoine venu plutôt en touriste. Esteban parvient à toper la moitié de ses voies et aura bien travaillé la résistance, en hésitant longtemps avant d’engager le mouvement dès qu’il est un peu aléatoire (et du fait de sa taille ça arrive forcément régulièrement). Là aussi, il y a un travail à faire et beaucoup à gagner en terme d’efficacité et d’économie d’énergie. ll termine dans la première moitié du tableau, à la 7° place de cette catégorie où le niveau est bien relevé.

Antoine de son côté n’aura pas fait la compétition de sa vie, n’essayant pas toutes les voies. C’est dommage. Il termine ainsi 16ème.

Nous avions 4 concurrents chez les U18 garçons où là aussi il y a un gros niveau. C’est d’ailleurs peut-être la catégorie où on a pu regretter qu’il n’y ait pas suffisamment de voies accessibles pour que tout le monde puisse s’exprimer, ils sont quand même 5 à ne toper qu’une voire aucune, forcément un peu frustrant.

Ce n’est pas ça qui aura posé problème à Mathéo, car les voies exigeantes, il connaît. Avec 6 voies au compteur et de beaux runs dans les autres, il accroche la 4° place (3° au niveau départemental puisque c’est un participant corse qui prend la seconde place).

Noah s’en sort plutôt bien lui aussi en parvenant au sommet de 4 voies, mais les plus dures ne sont pas à sa portée. Il termine 9° de la compétition.

C’est beaucoup plus compliqué pour Lucas et Théo qui évoluent dans les groupes loisirs mais ils font ce qu’ils peuvent et se classent 16° et 17°.

A noter également que nous étions deux valeureux vétérans à monter sur le podium, fièrement acclamés par notre fan club : Fred le papa de Lia termine 3° chez les hommes sans aucun entraînement en diff, et moi seconde chez les femmes, même si mon unique entraînement en rési avec nos stagiaires Nathan et Roman 2 jours avant la compet ne m’aura pas empêchée de tomber lamentablement la main dans le bac final de la voie en dièdre.

En tout cas une fois de plus je tiens à souligner le bon état d’esprit qui a régné tout au long de la compétition, avec en particulier une belle solidarité parmi nos filles, et l’implication des bénévoles parce qu’on peut toujours trouver mieux à faire que passer son dimanche entier à juger…

La prochaine étape va arriver vite puisque le championnat régional aura lieu dans 2 semaines à Marseille. A suivre donc…

Sortie adultes dimanche 24 mars

Bonjour à toutes et à tous,

Le dimanche 24 mars, je vous propose une sortie au secteur « Jardiland », situé à Peillon.

Pour vous inscrire, veuillez remplir le formulaire ci-dessous.

Bien à vous.

Voir la liste des inscrits

Le parking :

Sortie petits à la St Jeannet, secteur de la Source le 24 mars

Dimanche 24 mars a lieu une sortie spécifique pour les plus jeunes du club, à savoir tous les jeunes qui ont des cours au gymnase du Collège Malraux (jeudi soir et samedi après-midi).

Cette sortie se passera à St Jeannet, au secteur de la source. Je vous donne rendez-vous donc à 9h30 au parking du parc des sports Sauvaigo pour covoiturage ou directement au parking à St Jeannet à 10h (voir Gmaps plus bas). Vous pouvez me laisser les enfants ou rester sur place. Le retour est prévu pour 16h au parking ou16h30 à Sauvaigo.

Bien sûr, il s’agira de prévoir pique-nique, de l’eau et des vêtements assez chauds, on ne sait pas trop quelle température il fera.

Pour inscrire votre enfant, ça se passe via le formulaire ci-dessous :

Parking René Veyssi :

Stage du groupe compet à Toulon

Nous sommes lundi 4 mars et c’est aujourd’hui que le stage des vacances de février débute. Il concerne le groupe « compet » du club et c’est avec onze jeunes de 9 à 17 ans que nous partons en région toulonnaise pour trois jours de varappe intensive. Pour le transport de tout ce beau monde nous sommes répartis entre le minibus du comité territorial et la voiture d’Isabelle, notre maman à tous durant ce séjour. A propos, cette fois-ci, je vais un peu casser les codes convenus en commençant par les remerciements. De toute évidence je tiens à rendre grâce à Isa pour son dévouement, son soutien, sa bonne humeur, son investissement, enfin pour l’ensemble de son œuvre quoi ! Elle s’est occupée des courses, du transport des enfants, des allers-retours supplémentaires entre la falaise et la maison des frères, du pique-nique, du repas du soir, de la bonne tenue de la chambre des jeunes filles et bien plus encore, la liste n’est pas exhaustive. Un grand merci également à Mathis pour son aide précieuse aux pieds des falaises, pour ses conseils et pour sa volonté de toujours bien et beaucoup faire.

 
Bon revenons au lundi matin. Il est neuf heures et les participants sont tous là, prêts au départ. Après avoir chargé les valises, parfois plus grosse que les enfants, dans le coffre du minibus et sans avoir oublié les derniers bisous aux parents, chacun prend sa place au sein des véhicules. Le partage est simple, Timéo, Mani et Boris avec Isa et les sept filles ainsi que Mathis prennent le bus avec moi.
Aujourd’hui le programme est conséquent et ça débute par le trajet. L’ A8 nous gratifie de ces sempiternels bouchons jusqu’à Antibes, mais passés ceux-ci et après quelques kilomètres de fluidité, un nouveau ralentissement dû à un « convoi exceptionnel » étant à cheval sur le terre plein central de l’autoroute nous freine… Mis à part les ralentissement de l’agglomération toulonnaise, la suite est sans encombre, nous sommes enfin au parking du Coudon. Isa effectue sa première de ces nombreuses BA et file au centre qui se trouve à encore quarante cinq minutes de voiture régler l’administratif. De notre côté, après quelques minutes de réflexion sur l’accès le plus adéquat, nous nous équipons de nos baudriers et, à l’aide de cordes fixes, rejoignons le pied de la falaise où nous prenons plaisir à manger nos sandwichs. Désormais il n’est plus temps de reculer ! Nous sommes venus grimper alors allons-y ! La mise en route est un peu longue, les jeunes filles sont bavardes puis elles sont en vacances me disent-elles ! Cependant Maya montre l’exemple et s’intéresse au caillou. Elle grimpe en tête et va toucher la première le relais de « Pipsou-Mimsou ». Elle sera suivie par l’ensemble de ses copines. Léane et Lia s’échauffe dans « Marjorade » un 6b au départ un peu bloc pendant que Mani, Timéo suivis de Boris s’occupent dans « la pitchounette ». Mathis lui n’a pas de temps à perdre, il snobe un tantinet l’échauffement pour réaliser à vue « Mythe errant » le 7a classique du secteur, une voie  verticale au calcaire sculpté où la précision de la pose de pied est prépondérante. L’après-midi se passe entre escalade et dégustation de bonbons, environ trois paquets par personne et par longueur. Lors de ce séjour, avec Isa, nous aurons souvent une pensée sur le cours « L’ alimentation chez le jeune sportif »  dispensé il y a quelques semaines par Cécile. Eh oui tout ça c’est de la théorie mais heureusement pour nous, nous vivons en pratique ! Mélia, Rose, Maya et Lilas arpentent « l’éloge du sanglier » un 5c d’ampleur.
Le temps passe et chacun fait les voies adaptées à son niveau, dont beaucoup seront gravies en tête. La première session falaise touche à sa fin et, avec Mathis, nous optons pour le retour par la via corda « Les vires robion ». Après que ce dernier ait fait un premier aller retour rapide pour repérer et déposer trois cordes, nous nous munissons tous de deux longes puis remontons sans difficulté. Là-haut Isa vient d’arriver et, surprise du chef, elle a préparé environ 80 crêpes ! De quoi ragaillardir nos petits sportifs ! Rien de mieux que ce goûter avec cette vue qui nous est offerte pour se préparer à la suite du programme : une séance de bloc.
 
 
Nous voici maintenant à l’entrée de la salle d’escalade de Bloc Session et, après les minutes nécessaires à notre accueil, nous sommes au complet sur les tapis prêts à nous réceptionner. Les jeunes sont encore plein de vitalité, ils sont bluffant de longévité. La séance se passe pour le mieux, chacun arrivant à faire des blocs difficiles, extrêmes ou mutants selon le code couleur de la salle. Deux heures seront nécessaires pour apercevoir des signes de fatigue et c’est légitime. En plus des efforts fournis, il est presque 20h, largement assez tard pour ranger les chaussons au fond du sac sans culpabiliser. Une petite demi-heure de route est nécessaire pour arriver à la « Maison des frères » une immense bâtisse construite au dix-huitième siècle qui sera notre lieu de villégiature durant deux nuits. On s’installe, certain vont à la douche, certains se divertissent puis nous nous rejoignons pour les revigorantes pâtes à la bolo. Le repas est animé, Mélia, Romane et Rose assurent l’ambiance mais par bonheur, Maya, Lilas et Boris, plus calmes, rendent la vie de groupe agréable. Il est presque 22h lorsque nous terminons le repas. Assez traîné, nous filons hâtivement nous coucher. Timéo ayant déjà dans la journée montré quelques faiblesses gagne au jeu du premier endormi.
 
 
Les lits grincent mais n’ont pas empêché nos jeunes de bien dormir. Après un petit déj en règle nous décollons à 9h15 pour rejoindre la falaise du « Croupatier » à une petite demi-heure de notre logement. Le topo annonce trente cinq minutes de marche, la réalité dira une heure. Ah cette différence entre la théorie et la pratique, insupportable ! Bon c’était à prévoir avec Romane, Rose , Mélia dans l’équipe bien heureux d’arriver à la falaise avant la nuit. Mathis a été d’une grande patience avec vous les filles ! Une fois sur place et après avoir récupéré notre souffle en admiration devant le panorama, les protagonistes sortent les chaussons et, chez les plus jeunes, Maya est encore la plus efficace. Elle parcourt « Château de carte » un 4c dans un dièdre, comprenez dans un angle plus ou moins ouvert. Léane couine et louvoie dans « Croute à pieds » un 6a qui n’a pas l’air commode. Timéo quant à lui a de nouveaux signes  de fatigue au point de s’en aller trouver repos à quelques mètres du pied de la falaise. Il réapparaîtra une heure après, frais comme un gardon, comme si rien ne s’était jamais passé. Par la suite Boris fera la perf de la journée en enchaînant à vue et en tête le long et beau 5c « viva Zapata « . L’heure a tourné et Isa, notre bien dévouée, se propose pour faire un aller retour aux voitures histoire que nos jeunes ne soient pas en manque de sucres rapides pour la fin de journée. Pendant ce temps Mathis et Léane enchaînent au premier essai « Eyengui », un 7a aux prises encore humides puis Lia met un beau run dans « Malabar express » un 6c au calcaire compact intimidant. Boris, encore lui, fait une remarquable montée dans « Bagdad cassé » un 6a tout en fissure. Il tombera à quelques mètres du relais après trente mètres d’escalade. Isa fait son retour et, sans attendre, nous nous jetons sur les biscuits. Après ce petit en-cas les filles bénéficient de la moulinette dans le long 5c voisin pendant que les moins actifs profitent encore quelques instants de la chaleur apportée par le soleil. Le programme initial était d’ajouter une nouvelle séance en intérieur ce soir mais la marche d’approche a rebrassé les cartes et nous avons préféré différer la session indoor afin de profiter pleinement de cette journée idyllique et ainsi rentabiliser la longue marche. Eh oui y’a pas de petits profits ! Pour clôturer la journée Mani file récupérer les dégaines dans une voie facile puis nous voilà presque prêts à retourner aux véhicules. Pour la descente et comme à l’habitude, notre trio infernal, Romane Rose Mélia papillonnent, s’inventent des intersections partout et prennent toujours un peu plus de retard sur le reste du groupe. Nous arriverons vingt minutes après tout le monde en ayant revisité le répertoire de Louane. Isa et les trois garçons, Timéo, Mani, Boris sont déjà partis. Nous nous mettons en route afin de les rejoindre au plus vite. Ce soir c’est poulet au curry accompagné de son riz blanc, le tout cuisiné avec amour dans de grandes casseroles de collectivité. Le kilo de riz ne fait pas le poid, les organismes demandent du carburant et, plus encore, celui de Romane qui, en bon aspirateur fini l’ensemble des assiettes. Ce soir nous debrieffons sur la journée et sur un point de sécurité particulier, le nœud en bout de corde. Faites-le, toujours ! Après avoir raclé les fonds de crème mont blanc et de compote nous rejoignons nos chambrées respectives et pour espérer recharger les batteries. Côté garçons, ça ne s’attarde pas, brossages de dents et au dodo. On peut dire qu’ils s’adaptent à merveille, dorénavant ils mènent une vie monastique. Chez les filles c’est un peu plus chaotique, ça parle, ça danse et ça rigole.
 
 
Nous sommes à l’aube de notre dernier jour et grâce au rangement effectué la veille nous mettons les clés sur le contact avant 9h, une prouesse pour un gros groupe. C’est de bon augure pour espérer réaliser le défi qui est le nôtre, soit grimper en extérieur puis aller jeter les dernières forces dans une ultime séance de bloc. Après un détour par la boulangerie nous arrivons vaillants sur le parking du « Baou des quatres heures » site historique toulonnais qui doit sa notoriété à Patrick Eldinger. Cette fois-ci, que tout le monde se rassure, seulement dix minutes de marche sont nécessaires pour accéder au secteur. Une fois sur place c’est un groupe dynamique et efficace que je découvre, nullement émoustillé par l’accumulation des jours  et des efforts. Les discrètes Lilas et Lia font leurs voies, parfois en tête, parfois en moulinette, en fonction de la difficulté rencontrée. Timéo a la folie de la manip et se fait plaisir dans toutes les longueurs abordables du secteur. Maya, Romane, Rose et Mélia s’essayent dans « Zorbec le gras » un 6a+ physique de continuité pendant que Mathis sort les gros muscles dans le majeurissime 7c+ « A l’ombre des minarets ». Léane assure le coup et réalise « 2012 » un interminable 6c. Boris, qui souhaite défier les voies de son niveau max, s’embarque dans le difficile 6b  « Chair de Poule », malheureusement vraiment trop compliqué. De son côté Mani se montre courageux, il enchaîne en tête et au premier essai « Cuisse chaude » un 6b, comme le veux le secteur, athlétique. C’est sur cette belle prestation que l’ombre arrive et nous donne l’ordre de quitter les lieux. Nous embrassons du regard une dernière fois la rade toulonnaise puis nous rejoignons le parking.
 
 
Bientôt nous arrivons à notre dernière étape, se frotter au blocs modernes de « Vertical Art ». Après nous avoir rappelé les règles de sécurité nous voilà autorisés à fouler les tapis et à profiter de tous ces blocs riches en couleurs. Les enfants sont épatant, et à contrario de se qu’ils émanent lorsqu’ils randonnent, ils regorgent encore et toujours d’énergie lorsqu’il s’agit de faire du bloc. Chacun y va de son petit exploit et de son bloc réussi, l’ambiance est joyeuse et détendue. Il nous faudra deux bonnes heures pour faire le tour de la salle et pour anéantir la dernière once de force.
 
Voilà ce stage touche à sa fin et se fut, il me semble, une belle expérience pour chacun. De la rigolade, du sport, de la camaraderie, et toutes ces choses qui font les fabuleux souvenirs. Je vous remercie tous, sincèrement. J’ai pris beaucoup de plaisir à vous faire découvrir cette région qui m’a vu naître, ces falaises qui m’ont initié à l’escalade et qu’il est beau de partager ça avec vous aujourd’hui. Vous êtes un super groupe, parfois bruyant mais avec une si belle énergie. Ne changez rien ! Ah oui et une dernière chose pour ceux qui se poseraient la question : au fait, pourquoi grimper à Toulon ? 
Parce que Toulon !