Deuxième sortie grandes voies : Cap Canaille !

Ce dimanche, nous étions avec 11 adultes du programme d’entraînement en grandes voies au Cap Canaille, entre la Ciotat et Cassis. Les journées sont courtes en ce moment, et le froid mordant. Pas facile de trouver un secteur qui fonctionne bien.

Nous avions décidé de tenter le Cap Canaille en espérant que le vent ne soit pas trop fort car avec les températures actuelles, une exposition au mistral peut vous glacer sur place. Après un rendez-vous à Sauvaigo matinal mais pas trop et un trajet sans accroc (ou presque), nous nous retrouvons donc au sommet de la falaise, face aux calanques de Cassis. Panorama grandiose où le soleil timide nous fait ressentir tout l’intérêt de nos couches de vêtements. Pas moins de 5 pour ma part, avec une en réserve dans le sac !

Nous commençons la journée par deux descentes en rappel. La falaise étant orientée à l’ouest, le soleil n’est pas encore sur la face. On s’organise pour une efficacité maximale en installant 2 lignes côte à côte. Heureusement le fractionnement est sur une vire bien confortable et tout se passe assez rapidement. Nous voilà tous au pied de nos voies respectives, à se préparer gentiment et subissant la morsure du froid aux chevilles lorsqu’il faut mettre les chaussons. Le soleil fait son apparition mais en fonction du terrain, tout le monde n’est pas logé à la même enseigne…

A gauche, Djé, Xav et Cécile ont choisi une voie soutenue dans le 6a au nom poétique de « Bourreur de rousse« , mais se retrouvent bien exposés au vent. Ca caille fort dans les deux premières longueurs où il faut lutter pour conserver un brin de sensation dans les doigts. A droite, Gautier, Mélanie et Laure s’élance dans la cheminée esthétique mais très à l’ombre de « Au gré du grès« . Même Gautier garde le pantalon et les manches longues, c’est dire ! Camille, Laura et Sandrine attaquent la première longueur de « Au milieu de nulle part« , avec un passage dans une chattière où un peu d’entraide s’imposent pour la gestion des sacs. Elles ne verront pas le soleil de sitôt…
Nous les suivons avec Jean et Brice pour nous séparer au premier relais. Nous allons dans « Ouvreur de bouse« , choix dont on se félicitera a posteriori car nous avons eu la chance de progresser en permanence au soleil et à l’abri du vent !

Malgré les conditions pas faciles, chaque cordée progresse tranquillement. Chez nous, Brice bute sur la longueur clé avant que Jean ne prenne le relais et finisse la voie. On retrouve Djé et sa cordée, bien contents de retrouver le soleil et un peu moins de vent pour une dernière longueur en beauté malgré une erreur sans conséquence sur l’itinéraire.
La cordée de Camille subit un peu le froid mais alternent pour la première de cordée. Gautier, Laure et Mélanie sont un peu excentrés mais gèrent bien leur ascencion également. Je suis leur avancée au travers des échanges au talkie. L’expérience rentre doucement et les plus débutants apprennent à se contrôler, à trouver leur limite et à la dépasser, sous l’oeil bienveillant des grimpeurs plus expérimentés que je remercie vivement pour ça. Sans eux, clairement on ne pourrait pas mettre en place un tel cycle.

Il doit être pas loin de 17h quand les derniers finissent pas arriver au sommet. Le timing était bon, personne n’était trop à la traîne. On n’est pas encore sur de la grosse efficacité mais ça progresse tranquillement. Il nous reste encore 3 sorties avant le stage et bientôt on attaquera des voies de 200m…

Retour à la voiture avec le soleil couchant, bien épuisés par le froid mais réjouis une fois de plus par le cadre et l’aventure. On reviendra certainement pour essayer d’autres secteurs.

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