Résumé de la sortie jeune à la Turbie

Pour cette journée du dimanche 12 novembre, le club proposait une sortie « jeunes ». Celle-ci se déroulait à la Turbie, sur le secteur historique de la « Loubière ».

Comme à l’habitude le rendez-vous est donné pour 9h au parc des sports de Sauvaigo et après avoir réparti matériel et jeunes dans les différentes voitures nous prenons route. Le dimanche matin est normalement le meilleur des créneau pour conduire, le trafic est inexistant et rend la conduite agréable. Mais pas de chance, ce matin-là la ville de Cagnes organise la « fête de la châtaigne » et désorganise la circulation. Nous sommes contraints de prendre l’autoroute à St-Laurent et retrouvons le reste de l’équipe, venu directement sur place, avec une petite demi-heure de retard.
 
 
Un petit comptage du nombre de personnes présentes me fait pâlir, nous sommes une trentaine ! Après la distribution des casques et autres baudrier nous nous mettons en marche. Nous sommes enfin réunis au pied de la falaise et après un rappel des règles à respecter, Maya, Nico et moi-même installons les premières moulinettes.
 
C’est maintenant à l’ensemble du groupe de se mettre en action. certains piétinent, d’autres enchaînent les longueurs et quelques un se cachent car « chiller »  leur apporte meilleure satisfaction que de grimper.
 
 
Chez nos jeunes les ventres gargouillent mais la consigne est claire, pas de pause déjeuner avant que l’intégralité de nos champions aient fait deux voies chacun.
Lilas, avec une ambition remarquable, tente « l’Olivier » en tête, un 6a redoutable malheureusement elle butera et sera quelque peu frustrée. Il faut savoir accepté l’échec et rebondir, ce qu’elle fera dans une voie un tantinet plus facile. Tout se déroule parfaitement sauf qu’il n’y a toujours pas de moulinette dans le 6a. Je demande alors à mon joker, Nico, s’il se sent de grimper en tête dans cette maudite voie. Plein de bonne volonté, il s’y lance, peste dans le crux mais finit par passer. Pendu au dernier point, il regarde le relais 4 petits mètres au dessus. Il me signale que cette fin est très engagée et je lui reponds malhonnêtement que si c’est très engagé c’est que c’est très facile! Il prend son courage à deux mains et clippe le relais. Ne dit-on pas que la victoire appartient au plus opiniâtre ? Quoiqu’il en soit c’est un bel exemple pour la jeunesse.
 
 
Antoine faisant cordée avec Paul, va à l’assaut de « la Pépé », un 6a à l’ancienne qu’il réalisera en tête avec, en prime, une manip parfaitement exécutée. En dehors d’une ou deux exceptions les deux voies sont bouclées pour tout le monde et l’entracte est déclaré.  Cependant la tranquillité n’est pas de mise, il faut gérer les humeurs et les envies de chacun. Entre les associables, ceux qui veulent manger ici et ceux qui veulent manger ailleurs, difficile de contenter tout le monde.
Nous finissons tout de même par ingérer glucides et lipides qui nous seront indispensables au vu des efforts programmés de l’après-midi.
 
 
C’est le moment de se remettre en route. Personne ne rechigne et même la cordée tire-au-flan  » Rayan/Abd’Allah » fait plaisir à voir. Rose, Melia, Lilas et Maya parcourent l’exigeant 6a pendant que Lya s’essaye à l’escalade en tête. Romane, Lino, Adèle, Léna et Elise réalisent discrètement mais aisément leurs longueurs. Comme on dit, ils font le job. Motivé, Milo enchaîne les longueurs sans jamais s’arrêter et  Antoine toujours vaillant va défier « l’Oblique », un 5+ historique et patiné. Il mettra le temps mais touchera le relais, chapeau bas jeune homme. Il sera suivi par Lilou.
 
 
Le soleil décline et passe derrière l’unique bande de nuage s’étant formé dans la journée. Nous remettons les polaires, c’est l’heure des dernières longueurs. Mélia s’attaque à « Cannelure », une voie technique, le tout en tête. Après avoir franchi le passage difficile, un peu usée, elle renonce à aller plus haut. Piquée au vif, elle ira faire une dernière longueur plus roulante en 5 minutes chrono. C’est malheureusement l’heure du rangement. 13 systèmes d’assurages, 50 dégaines, 9 longes, les comptes sont au vert, le convoi peut entamer la descente vers le parking.
 
 
Nous jettons le matériel dans les voitures et mauvaise surprise, il n’y a que 9 cordes, il en manque donc une… L’angoisse. Un coup de téléphone à la maman de Boris qui était encore à la falaise nous rassure, la corde n’est pas perdue, il faut seulement retourner la chercher. Donatienne trépigne et me sauve en allant chercher la corde en mode traileuse avertie.
 
Les aventures se terminent et c’est l’heure pour moi de remercier l’ensemble des participants pour leurs implications. Les parents aussi sans qui, vraiment, ces journées n’auraient pas lieu. Une autre pensée pour USC escalade, grâce à vous j’ai passé un très bon week-end d’anniversaire  !
Merci à tous.
 

2 réflexions sur « Résumé de la sortie jeune à la Turbie »

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