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Sortie adultes au Rocher de Junic : aux couleurs de l’automne

Ce dimanche, c’est avec une belle ambition que nous avons choisi le lieu de la sortie pour les adultes : le Rocher de Junic à St Dalmas-le-Selvage dans la Tinée. Après une réveil et un rendez-vous matinal pour pouvoir profiter du caillou suffisamment malgré le déplacement un peu long, une bonne troupe se retrouve sur la parking du petit village qui ne doit pas souvent voir débarquer autant de monde d’un coup.

Tout le monde est à l’heure, certains en avance ont même préparé un peu de café et Matthieu le moyen fournit le groupe en beignets avant d’attaquer la marche d’approche de soit-disant 20 minutes. Nous traversons le village bucolique, puis attaquons la montée, de plus en plus sévère à mesure que nous approchons de la falaise. Les couches de vêtements nécessaires lors de l’attente au parking se retrouvent vite dans les sacs. Lorsque les derniers arrivent au secteur, les premiers ont déjà enfilé les baudriers et sont prêts à attaquer les premières longueurs. Le pied de falaise étant une vire  plus ou moins large suivant les endroits, je complète les consignes de sécurité de base, casque, ligne de vie, faire attention quand on se croise, puis le groupe s’éparpille sur la cinquantaine de voies que nous offre le premier niveau du site.

4 groupes se créent : Gautier, JP, Matthieu le moyen, Florian, Delphine et P-A restent sur les premières voies. On ne les verra pas beaucoup de la matinée mais, après une chauffe en bonne et due forme, s’essaie dans les voies en 6 sur caillou gris et adhérent plutôt dalleux.
Phil prend sous son aile Dona, Céline et Aude et grimpent quelques voies en  4 et 5 un peu plus loin sur la vire.
Je m’arrête devant un beau dièdre en 4 que Robin s’applique à équiper suivi par Julie. A côté, Patrick, en cordée avec Franck, me demande une petite révision avant de grimper la dalle voisine, aux bonnes prises et à l’engagement certain.
J’assure Thibaud dans un 5 juste à côté, le tant que sa seconde de cordée retrouve une couleur normale suite à un effort conséquent dans la marche d’approche.
Julien s’occupe du reste du groupe, parti encore plus à gauche là où une bonne série de 4 et de 5 se jouxtent. Il surveille les « dormeuses » Evanne et Noémie ainsi que Laurent et Mattieu le grand qui installent rapidement quelques moulinettes.

Le caillou est très adhérent, l’escalade pas forcément technique mais parfois déroutante avec des strates mal orientée. Nous ne savions pas trop à quoi nous attendre en terme de température mais le soleil est bien présent et on grimpe en t-shirt. La vue est magnifique avec le village dessous, ses champs et ses chevaux, les forêts aux couleurs d’automne presque dignes du Canada et surplombant le tout. Je crois que tout le monde est aux anges, moi le premier.

Les grimpeurs s’échangent les voies, la plupart grimpant en tête dans un niveau confortable pour eux. Puis on commence à regarder les voies dans le 6. Ju enchaîne avec facilité un 6a+, moi le 6b+ à côté pas évident. Ju s’occupe d’un autre 6a et moi d’un 6c+. A ce stade, beaucoup de moulinettes sont en place et les gens se sont rassemblés entre les voies 26 et 41. La vire est un peu étroite mais chacun est consciencieux, s’assurant avec la ligne de vie quand nécessaire.
Ju va installer une voie en 5+ de 30m dans la grande face encore un peu plus à gauche, qui profitera à Laurent et Mattieu le grand. Il est déjà tard et le vent s’est un peu levé lorsque nous sonnons la pause repas. On se rassemble là où la vire est au plus large et le vent pas trop fort pour profiter de  nos sandwichs, salades, cafés et bien évidemment desserts concoctés par Aude et Dona. Robin et Julie participent au concours en partageant des magnifiques bugnes.

Puis c’est la reprise. Le soleil se voile, puis disparaît sous une couche de nuages qui se fera de plus en plus épaisse. Les grimpeurs s’habillent et continuent leurs exploits. Le rythme est bon, l’humeur magnifique, une petite parenthèse amicale dans des vies pas toujours faciles.
Puis le temps devient presque menaçant et on sent que la pluie n’est plus bien loin. Certains en profitent pour opter pour un départ vers le confort d’une bonne tasse de thé ou d’un chocolat chaud à la maison. Evanne et Noémie sont les premières à redescendre, puis P-A, Julie et Robin. Le reste du groupe tient bon alors que le froid s’installe. Gautier s’acharne dans le 6c+, Céline, Aude, Phil et Dona parcourent les 5+ de la grande face, et Patrick se lance dans un 5+ avec un pas de dalle pas facile à négocier qui le laissera bon dernier sur la falaise alors que tout le monde range le matériel. Lorsqu’il parvient au sommet de la voie, la météo a tenu et c’est sous un ciel sombre que nous fermons la marche retour. La pluie nous aura épargnés !

Un grand merci aux participants pour la superbe ambiance, à Ju pour son encadrement irréprochable 😉 , aux pâtissières pâtissiers, aux baristas et aux chocards pour les encouragements. Bravo pour tous les efforts fournis !

Prochaine sortie le 23 novembre, probablement un peu moins loin !

Première manche du challenge Berhault : inscriptions

Le samedi 8 novembre a lieu la première manche du challenge Berhault. Petit point culture : Patrick était un célèbre alpiniste décédé en montagne en 2004 qui, par ailleurs, a signé le manifeste des 19 en 1985, s’opposant à la mise en place de compétitions en escalade.

Cette manche aura lieu dans la salle de Val de Grimpe à Villeneuve-Loubet. Ce sera donc une compétition de bloc (escalade sans corde avec réception sur gros matelas), sous forme de contest (un maximum de passage à réaliser dans un temps imparti). Elle est ouverte à toutes et tous quelque soit le niveau mais pas forcément conseillée aux plus débutants des enfants.
Sylvain sera présent pour guider et coacher les jeunes compétiteurs.
Les frais d’inscription sont pris en charge par le club, sauf absence injustifiée.

Le challenge Berhault comporte 4 manches :

  • 1ère étape : Le 8 novembre 2025 à Val de grimpe – Challenge de Bloc
  • 2ème étape : Le 14 décembre 2025 à Roquebillière – Challenge de Difficulté
  • 3ème étape : Le 8 février 2025 à Baou Escalade – Challenge de Difficulté 
  • 4ème étape : Le 4 avril 2025 à Bréa – Challenge de Difficulté 

Vous pouvez participer à n’importe quelle étape, même si vous n’avez participé aux précédentes. Chaque étape donne lieu à un classement individuel. A l’issue des 4 manches, un classement général individuel est établi, ainsi qu’un classement club. La victoire est remportée depuis de nombreuses éditions par notre club mais la concurrence est de plus en plus rude ! Garderons-nous la coupe une année de plus ?

Vous trouverez les horaires des vagues ci-dessous. Prévoyez d’arriver au plus tard 15min avant la fin du pointage.

Programme détaillé

Qualification U9 et U11 H/F (nés entre 2016 et 2019)
Fin du pointage 08:45
Début 09:00
Fin de l’épreuve 10:15
Qualification U13 H/F (nés entre 2014 et 2015)
Fin du pointage 10:15
Début 10:30
Fin de l’épreuve 12:15
Qualification U15 H/F (nés entre 2012 et 2013)
Fin du pointage 12:15
Début 12:30
Fin de l’épreuve 14:15
Qualification U17 et U19 H/F (nés entre 2008 et 2011)
Fin du pointage 14:15
Début 14:30
Fin de l’épreuve 16:30

Pour inscrire votre enfant, merci de remplir le formulaire ci-dessous. Le club organisateur aura également besoin de juges afin que la compétition se déroule correctement, merci de le renseigner dans la formulaire si vous êtes intéressés.

 

 

Première sortie club à Contes : journée parfaite et forte affluence !

Ce dimanche 5 octobre l’US Cagnes organisait  la première sortie « club », une des trois sorties de l’année où tout le monde est invité à partager un moment convivial au pied d’un bout de caillou, ici de la dalle du Plantier situé sur la commune de Contes. La nature y est préservée, les bogues jonchent le sol, les châtaigniers règnent en maître et sont en plus des alliés parfaits pour naviguer entre ombre et soleil.
Il est neuf heure et la journée s’annonce intense, presque 90 personnes sont attendues ! Par bonheur, les renforts sont nombreux, Aude, Milo, Dona, Nico, Djé, Julien et Romain sont présents pour acheminer le matériel nécessaire au pied du secteur. La suite consiste à installer l’intégralité des voies d’une corde afin que chacun puisse s’occuper et ainsi pleinement profiter de sa journée. Là encore l’équipe est bien rodée et, malgré quelques questionnement, la falaise est rapidement décorée de brins de cordes roses, rouges ou verts.

Un instant plus tard les premiers invités font leur apparition puis, après s’être revêtu d’un casque et d’un baudrier, ceux-ci ont la chance de pouvoir choisir la voie qui les attire le plus. Les premières longueurs sont réalisées, parfois avec appréhension, parfois avec aisance et souvent avec joie.  Les parents aussi se prêtent au jeu en assurant les enfants et en apprenant les fameux « 5 temps » nécessaires pour un assurage homologué. Certains n’en restent pas là  et chaussent même des chaussons afin d’imiter les plus jeunes. Ici les enfants, qui ont en général des connaissances supérieures à leurs aînés, sont placés en situation d’enseignant et, en plus d’en tirer une grande fierté, consolident leurs apprentissages.

Quelques figures du club comme Lia et Romane nous font l’honneur de leur présence mais nous les verrons peu, elles préfèrent grimper à l’étage du dessus, là où les voies sont plus corsées. Dorénavant le secteur affiche complet, enfants et parents se bousculent pour faire un nœud de huit et ainsi gravir le plus de longueurs possible. Après l’ascension vient la redescente qui peut parfois être plus délicate encore. Effectivement, pour une descente en bonne et due forme, il faut se mettre en arrière, garder les pieds hauts et, sur cette falaise peu verticale, tenter de mettre un maximum de poids dans le baudrier. Des consignes contre intuitives que les plus nocives peuvent avoir du mal à appliquer mais heureusement que Djé, posté au sommet de la paroi, est là pour aider les grimpeurs en difficulté. Eh oui tout n’est pas si facile sans compter qu’ici tout ne tient vraiment qu’à un fil.

Le temps a passé et la faim se fait largement ressentir, la table ne pouvant accueillir tout le monde, nous nous installons pêle-mêle à même le sol et dévorons nos victuailles et pas que. Au risque de me répéter chaque semaine Dona, Aude et même Sandrine nous ont encore préparé de succulentes sucreries qui, au-delà de nous régaler, confèrent un moment de cohésion et de partage. Comme toujours, merci mesdames !

Stella, quelque peu impatiente ou intensément passionnée par la varrape, est la première à se remettre en route. Elle est rapidement suivi par une myriade de grimpeurs en herbe et notamment la petite Alice qui depuis le tout début de matinée grimpe avec frénésie tout ce qu’elle peut. Le papa me disait qu’ils étaient venus s’assurer qu’elle aimait l’escalade… Eh bien j’ai l’impression que la réponse est claire !
Pour varier un peu les activités Julien installe une slackline et, les enfants adorant jouer aux funambules, fait bon nombre d’heureux.  Nous arrivons dans le milieu de l’après-midi et quelques familles s’en vont retrouver une activité normale. Nous reçevons beaucoup de compliments et de remerciements et ceux-ci nous touchent en plein cœur. Certains n’ont pas dit leur dernier mot, c’est le cas de la petite sœur d’Anton. Du haut de ses trois ans, elle tutoie les cimes du Plantier avec une étonnante facilité. Même lors de la descente et malgré un manque de stabilité du à de toutes petites jambes, cette dernière s’en sort à merveille et fait le bonheur des parents. Lorsque on lui demande « Qu’est ce qu’on dit ? » en attendant un merci, celle-ci préfère le moins poli mais tout aussi satisfaisant « Encore ! »

Le soleil est désormais derrière nous et nous indique que l’heure a tourné. Quelques un s’affairent au rangement pendant que d’autres s’occupent des derniers candidats présents sur la falaise. Désormais il nous faut rapatrier le matériel en direction des véhicules mais, ce soir plus encore que ce matin, les bras sont nombreux. Au risque d’être redondant j’en profite pour remercier encore une fois les bonnes âmes venues prêter main forte, ces personnes qui donnent de leur temps pour que de tels journée soient des réussites, pour que le club soit à la fête. Aujourd’hui ce fût un régal d’observer les enfants se dégourdir bras et jambes, de les voir se dépasser et parfois se surpasser. Merci à tous d’être venu, la journée fût une réussite et vous en êtes les artisans.

À très bientôt pour de nouvelles sorties !

Retour à South Block Park pour le groupe Compet

Une salle d’escalade qui ouvre dans la région, c’est un événement. En juin dernier, c’était l’inauduration d’un nouveau complexe d’escalade à Puget-sur-Argens South Bloc Park qui offre la possibilité de faire du bloc et de la diff dans la même salle. Les jeunes des groupes comp avaient sauté sur l’occasion pour y faire un tour avec Yannick et en ce début de saison, c’est moi qui encadrais les 14 jeunes venus profiter de cet entraînement.

Grosse séance de bloc en perspective ! Dès notre arrivée, j’envoie les jeunes se chauffer en diff, le temps que je prépare le circuit. Je m’attèle à créer 4 circuits de 20 blocs pour tous les niveaux et après explications du concept, c’est parti ! Les jeunes ont quelques heures pour venir à bout de leurs 20 passages en 5 essais.

Chez les plus petits, ça va vite. Ils ne prennent pas beaucoup de temps de lecture et comptent sur leur instinct. Ils s’attaquent aux blocs faciles et tardent à aller dans les blocs plus durs. Mauvaise stratégié que je tente de leur expliquer : se chauffer correctement, se mettre en confiance puis foncer dans les blocsd durs laisse plus de chance de réussite.
Les plus grands ont plus d’expérience et prennent le temps. Leurs circuits sont aussi nettement plus durs, surtout celui de Léane qui se retrouve avec quasiment 20 blocs difficiles ! Mais contrairement aux plus jeunes, elle a la maturité de savoir que ce que j’attends d’elle, ce n’est pas la réussite de tous les passages mais des essais précis et une stratégie. Emma, Yann, Mani et Lia ont des circuits un poil plus faciles mais de pas grand chose et ils proposent une belle séance avec peu de réussites mais de vrais essais.

Après une petite pause repas et une coupure nécessaire, c’est reparti ! Certains des plus jeunes continuent à s’appliquer, d’autres commencent à se lasser dès que les blocs sont durs et les essais sont inefficaces. On voit que sur la plupart des passages, ça passe soit au premier essai, soit ça ne passe pas. Ils sont trop précipités, ne prennent pas assez de repos et ne recherchent pas les détails qui vont faire la différence. Bon, au moins, ils sont fatigués.

Les premiers qui terminent se voient la chance de faire une fausse finale avec 3 blocs à faire en 4 minutes. Il est autour de 15h quand l’exercice est enfin terminé et certains se sont improvisé une séance de no-foot. Je les rappelle pour dérouler dans quelques voies et clipper des dégaines. jusqu’à 16h, heure de clap de fin.

Un grand bravo aux jeunes qui ont tenu la longueur et si certains manquent de maturité dans leur escalade, on peut dire que leur comportement est irréprochable. Je peux me permettre de ne pas les surveiller en permanence et je sais qu’ils ne feront pas n’importe quoi. Ils connaissent les règles, ils les respectent et ça c’est déjà une grande réussite !

Prochaine sortie des groupes compet le 30 novembre !

Sortie Club à Contes le dimanche 5 octobre !!

Bonjour à toutes et tous !

Dimanche 5 octobre aura lieu la première des trois sorties club en falaise de l’année. Comme traditionnellement, cette sortie se fera à Contes, sur le joli et très pratique site d’escalade du Plantier. L’avantage de ce site, c’est qu’il offre de grands espaces et pas mal de voies faciles, mais pas que ! Profitez-en, c’est gratuit !

Les moniteurs, initiateurs ainsi que quelques jeunes aguerris du club seront présents pour gérer la sécurité sur les voies et l’organisation de la journée.

Tout le monde est convié. La sortie est placée sous le signe de la rencontre et de la découverte. Adhérents adultes, enfants, parents, frères et sœurs, et même les amis, les voisins, tout le monde pourra profiter d’un peu d’escalade !
Nous vous donnons donc rendez-vous soit à 9h au parking Sauvaigo pour ceux qui peuvent aider au covoiturage ou qui ont besoin de covoiturage, soit à partir de 10h sur place (voir la carte en fin d’article).
Nous ferons une pause de 12h30 à 13h30 environ pour laisser le temps aux encadrants de se restaurer et de souffler avant de reprendre. Merci pour eux. Pensez à prendre votre pique nique. Fin de l’activité vers 16h.

De plus, nous profitons de l’événement pour organiser une « bourse aux chaussons ». Dans le principe, on amène une caisse de chaussons et les adhérents pourront se servir et repartir avec une paire s’ils trouvent à leur pied. Vous pouvez de votre côté apporter les vieux chaussons de vos enfants s’ils sont encore en état. Pas d’argent, juste on donne et/ou on prend. Libre service, nous comptons sur votre civisme.

Merci de vous inscrire sur le formulaire suivant afin que nous puissions avoir une idée globale du nombre de personnes attendues.
Cette sortie est importante pour la vie du club, venez donc nombreux !!

 

Pour nous retrouver sur le secteur, depuis le parking, prenez la piste qui le longe vers le nord, contournez la citerne par la droite en restant toujours sur la piste et vous tomberez sur le secteur des grandes dalles.

 

Démontage de Besson : deuxième tentative

Apès la tentative avortée fin juin pour cause de canicule et de gymnase fermé (ce qui, en soit, va devenir problématique si à chaque alerte météo on nous coupe notre rémunération mais ce n’est pas le sujet du jour) nous voilà donc à relancer l’opération.

Le démontage aura donc lieu le samedi 30 août à partir de 16h, Comme d’habitude, merci de remplir le formulaire en cas de participation. On a besoin de bras et de matos.

 

 

Sortie falaise adultes à Annot : on échappe aux grosses chaleurs !

Ce dimanche, avait lieu la dernière sortie spécifique aux adultes du club. Nous étions 12 vaillants grimpeurs à oser braver les chaleurs caniculaires. Grand bien nous en a pris, nous avions choisi de nous exiler dans le département voisin, les Alpes de Haute Provence, à Annot, histoire de subir un peu moins les températures infernales de la côte.

C’est aux alentours de 10h que l’ensemble du groupe se retrouve au village. Eponine et JR sont déjà sur place, à apprécier un expresso au Café du commerce. Ils étaient déjà là la veille pour randonner et explorer les merveilles géologiques du coin comme la Chambre du roi. Julien, qui aime bien les trajets solitaires, est déjà là également.

Le temps de passer à la boulangerie et nous voilà sur la courte marche d’approche qui mène aux secteurs de la gare. Nous choisissons le secteur des Météores I, avec ses 11 voies entre 5b et 6a+, bien adaptées au niveau du groupe, au moins pour le début de journée. La face principale est encore un peu à l’ombre lorsque nous arrivons, mais plus pour longtemps. Heureusement, tout le bas de la falaise est à l’abri d’un grand pin et de magnifiques chataîgniers, procurant la protection nécessaire jusqu’à mi-voie. Et pour couronner le tout, un petit courant d’air agrémentera notre journée régulièrement. Bref, on est bien !

Cécile, comme à son habitude, est la première sur le caillou. A Annot, on grimpe sur du grès et l’escalade est assez inhabituelle. Une foi inébranlable en la semelle de son chausson est vivement conseillée ! Car ici, on grimpe surtout sur des aplats, des bossettes, et quelques trous taillés. Très vite, le groupe se rend compte que les cotations ne sont pas à prendre à la légère et que les difficultés sont souvent concentrées dans le bas des voies. Les grimpeurs pestent un peu et se sentent déstabilisés. Pour ma part, je profite de cet endroit et ce caillou que j’adore pour faire quelques longueurs avec Cécile et j’y prends un grand plaisir.

Jean I. s’attaque en tête à quasiment tout ce qu’il y a dans le 6, suivi de son camarade du jour Thomas, qui se fait une spécialité de ne pas sortir les voies ! Michelle et Jean grimpent à leur rythme et finissent par avoir fait à peu près tout ce qu’il y a dans le 5 avant de s’essayer au très beau 6a sur la face ouest du secteur.

Epo, autant courageuse que rageuse tout court, fait des tentatives en tête en exprimant sans équivoque son agacement quand ça ne veut pas passer. JR assure patiemment et se fait plus discret quand vient son tour de grimper. Il arrivera en haut de plein de voies malgré une appréhension coriace.

Saliha aussi, a décidé qu’elle avait le droit d’insulter des mamans. Il ne manquait plus que Roxane, malheureusement retenue à Paris, pour une symphonie parfaite. Elle grimpe avec Florian, rendu un peu frileux par son gros vol dans la Jonte, mais qu’il ne faut pas pousser bien longtemps pour qu’il décide de monter en tête également.

Julien, de façon assez extraordinaire pour le noter, fait une vraie journée d’escalade en enchaînant avec Alexis quasiment la totalité des voies. Même l’appel du hamac n’a pas été assez fort cette fois-ci !

A la fin de l’après-midi, l’air devient un peu lourd, les pieds douloureux et tout le monde commence à être fatigué. L’appel de la boisson fraîche se fait sentir et c’est avec bonheur que nous partageons un verre au café du commerce et grands éclats de rire que nous résolvons le mystère des soutien-gorges de Besson avant de prendre le chemin du retour.

Sortie club de fin d’année à la Bagarée !

Cette année, la sortie de fin d’année se fera un samedi, et ce sera le 28 juin ! La tradition oblige, elle se passera à la Colle -sur-Loup, secteur de la Bagarée, histoire de pouvoir profiter la fraîcheur du Loup et de la fameuse tyrolienne aquatique !

On vous donne rendez-vous pour la dernière de la saison à partir de 10h (ou 9h pour ceux qui veulent aider à transporter le matériel) et jusqu’à environ 16h sur les rives du Loup, directement au secteur.
Attention, il n’est pas facile de se garer sur le petit parking de l’entrée du parc. Nous vous conseillons de vous garer vers le village et de venir à pied ou, mieux encore, pour ceux qui le peuvent, de venir à vélo ! Il y a une entrée au parc par le chemin de la Luona (très difficile de se garer!) mais attention, l’accès à la falaise est plus difficile par ici si vous êtes en vélo.

Evidemment, prenez votre pique nique, de l’eau en masse, et n’oubliez pas le maillot de bain, la casquette et la crème solaire.

Merci de vous y inscrire via le formulaire ci-dessous pour que nous sachions à peu près combien de personnes attendre.

On vous y attend nombreux !

  

Sortie enfants au col de la pierre de coucou : découverte

Ce dimanche, nous étions avec Yannick, Julien et un petit groupe de jeunes à Bagnols-en-forêt, pour découvrir un nouveau site d’escalade sur la rhyolite de l’esterel : pierre de coucou. Nous avions décidé de réunir les deux sorties prévues en une seule : les petits et les grands. Il fallait donc trouver un site adapté et en analysant le topo, on s’était dit que ça pouvait bien marcher, en terme de niveau comme en terme d’orientation. En effet, à cette époque de l’année et à cette altitude, mieux vaut éviter de grimper au soleil !! ☀️ 

Nous voilà donc le petit groupe au complet sur le parking du cimetière de Bagnols-en-forêt, prêts pour la marche d’approche d’une bonne vingtaine de minutes sur la piste qui mène au col de la pierre du coucou. Le premier secteur où nous nous installons, à deux pas du col, comprend 2 falaises et des voies courtes, 5 et 5, mais très bien pour la chauffe. Nous retrouvons Kim et son papa, déjà affairés à installer une moulinette dans un 5c.

Yannick prend la falaise où sont  les voies plus dures, jusqu’à 5c+, tandis que j’installe 4 moulinettes par le haut. Léon, qui grimpe avec Romain qui a oublié ses chaussons, s’occupe de grimper en tête dans le 5a de droite : Hommage à Mado pendant que Anton attaque direct par le 5b : les 12 travaux de Rémi. Léa, quant à elle, profite des deux voies en 4c : la mi ré mi et Rémi gentil et l’horrible nain des forêts.

Sur l’autre paroi, Olivier met en pratique son apprentissage la veille de la manip dans un autre 4c : vos sous naturellement. Et la plupart des grimpeurs font des allers et retours pour venir essayer le seul 5c de mon côté : Rémi gentil et monsieur lapompe. Anton y passera d’ailleurs un bon moment sans succès avant la pause déjeuner.

L’après-midi, retour aux affaires. Anton retourne et sort le 5c pendant qu’une partie du groupe, qui a déjà fait la plupart des voies, se prépare pour changer de secteur. Yannick reste avec Léa, Anton et Warren qui s’essaient dans les différents 5c tandis que je vais sur le secteur 3 qui vient de passer à l’ombre avec les plus grands.

Les adultes présents installent des voies dans le 6. Nico grimpe dans le 6a la bière du cocu tandis que Vincent enchaîne les deux 6b : une pierre deux coup et échelle talon. Les jeunes s’occupent des deux 5c : mets ta bouille dans un col et le fourre-con de la poste tout en apprenant le sens d’une contrepèterie. Sport ne signifie pas inculture… Kim, en mode j’ai pas envie de faire trop d’efforts, installe le 4c du coin : une voie dom

Et les essais s’enchaînent malgré une chaleur pas facile à supporter malgré l’ombre. Stella dévore les voies, Clément s’essaie dans les deux 6b, Milo et Alaric les 2 5c, Dona purge tous les cailloux qu’elle trouve dans les voies encore bien neuves. Olivier galère dans une des 5c mais finit par passer, pendant que son frère Thomas randonne le 4c. Léon nous offre un beau spectacle en enchaînant le 6b et son petit toit, tandis que Yannick et Julien nous rejoignent, les petits étant repartis avec leurs parents.

Bientôt, il est l’heure de ranger, mais Vincent tient à aller voir le 7a+, voie la plus dure du site avant de partir. Finalement, les cordes tombent et les dégaines sont comptées. La marche retour sous un soleil de plomb nous semble bien longue et on apprécie de trouver un robinet au cimetière pour remplir les gourdes avant le trajet retour.

En conclusion, malgré l’éloignement de Cagnes (1h de route) le site est assez intéressant. Le rocher est encore un peu neuf et il faut être vigilant. Il nous reste à explorer le secteur 2, avec ses voies plus déversantes qui étaient au soleil. Ce sera pour l’an prochain ! On en profitera pour aller voir l’ancien oppidum et la taillerie de meules !

Stage adultes dans les gorges de la Jonte : résumé !

Cette année nous voulions organiser le stage adultes dans le Val d’Aoste mais les difficultés liées à la législation nous ont fait reculer. Nous avons donc décidé de revenir sur les lieux du stage de 2018 : les gorges de la Jonte, en Lozère.

Jour 1

Certains ont décidé de partir le mercredi pour être plus tranquilles et profiter du jeudi à fond. D’autres n’avaient pas cette possibilité et devaient partir le jeudi matin. Avec Delph, on a pu couper la poire en deux et dormir vers Montpellier pour arriver vers 9h30 au camping situé à la confluence de la Jonte et du Tarn dans le mignon petit village du Rozier, à deux pas des falaises convoitées.

Arrivés sur notre lieu d’hébergement, le camping des Peupliers, nous sommes accueillis par Jean, Michèle, Saliha, Sabine, Thibaud, Isa, Djé et un bon café. Les autres arrivés la veille sont déjà sur les parois. Le petit groupe s’organise pour vider le Kangoo rempli à ras bord et installer le campement. Ça va un peu plus vite qu’avec les jeunes ! On profite d’un peu de temps disponible en attendant les derniers pour réviser les manips sous les explications pédagogiques de Djé.

Djé à la manoeuvre

Finalement, Yannick et Gwendal, le troisième pro engagé par le club pour l’occasion, arrivent quelques minutes avant la dernière voiture : Jean-Luc, Sandrine, Epo et Roxane. Le temps qu’ils s’installent, de distribuer le matériel et d’organiser nos cordées et nous voilà partis ! Il est 14h.

Notre principale ennemie durant le stage sera la chaleur. En effet, un mini épisode caniculaire nous a attendu pour démarrer avec des températures autour de 30°C prévues ! Au moins pas de pluie à l’horizon. Notre but est donc d’éviter un maximum le soleil. Gwendal choisit de remonter un peu le Tarn pour gravir le roc Aiguille, une dent d’une centaine de mètres de haut qui propose quelques voies faciles en face nord, notamment Youna sur laquelle il jette son dévolu. Il part avec Epo, Roxane, Thib, Sandrine et JL. Avec Yannick, on prend en charge le reste du groupe pour aller chercher les deux voies les plus faciles de la Jonte pour commencer en douceur : La petite arête et Zébulon.

Sandrine dans la dernière longueur d’Iseki

Entre temps, je prends des nouvelles des grimpeurs sur la paroi. Cécile, Alexis et Phil sont partis grimper l’Arête ouest sur la roche décollée, dans laquelle Philippe avait une revanche à prendre et prennent un peu de repos avant d’attaquer Crise éléphantine. Le reste du groupe a terminé La canicule t’emballe et se dirige vers Pégase après être descendus en rappel.

Camille, Florian, Julien et Xavier au R2 de la Canicule t’emballe

Dans notre groupe, la marche d’approche nous semble raide et longue. Trop longue. Je me rends compte bien trop tard que l’on a manqué l’intersection et qu’on est quasiment au sommet de nos voies ! Je pars en exploration chercher un chemin direct qui descend dans un goulet mais c’est trop raide. Pas le choix, il faut faire demi-tour… C’est donc avec pas mal de retard qu’on parvient enfin au pied des voies pour se faire accueillir par une foule incalculable ! Il faut changer de plan. Tout ça commence fort bien…
Après une rapide réflexion et prise d’info auprès des autres groupes, on décide d’aller s’essayer dans La canicule t’emballe, qui présente les avantages certains de n’être qu’à quelques mètres de là et à l’ombre. Avec un 5c+ de 50m en première longueur (en doublant L1+L2), la chauffe va être rude pour certains ! Qu’à cela ne tienne, il est 16h lorsque je commence enfin à grimper, Delph et Isa en seconds. La L1+L2 est superbe et ne présage que du bon. La L3 est une traversée facile mais qui a de quoi effrayer un peu. Delph et Isa s’en sortent bien.

Delph dans la fin de la traversée de L3 de la Canicule t’emballe

Derrière Djé est parti en tête, Michèle et Jean en seconds. Malheureusement, au premier relais, Michèle ne se sent pas bien et choisit prudemment une retraite pour l’ensemble de la cordée. Décidément, ce n’est pas une bonne première journée ! Pendant ce temps, j’enchaîne la L3, un 5c qui termine par un passage souterrain qui aboutit dans une petite grotte avant de finir par un court dièdre et atteindre le plateau sommital. Il est 18h20.

Delph et Isa au sommet

De là, j’observe Yannick dans la traversée, puis Sabine, puis Saliha. Saliha a pas mal d’hésitations, ne trouve pas ses appuis, mais finit par passer. C’était un peu long et Delph et Isa ont choisi de faire la marche retour seules. Moi, j’attends la dernière cordée qui, par souci de gain de temps, emprunte la sortie directe au lieu de passer par la grotte. Il est quasiment 20h lorsque Sabine se rétablit au sommet. Reste à faire la marche de retour un peu longue, d’autant plus que Sabine prend le temps de discuter avec les randonneurs qu’elle croise et c’est à 21h passées que nous arrivons au camping, acclamés par le groupe qui nous attendait avec impatience pour attaquer les pâtes à la bolognaise !

Sabine dans la dernière longueur

Pendant le repas, chacun y va de ses anecdotes, raconte sa journée, et on apprend que Phil a perdu ses clés de voiture… Heureusement qu’il avait un double ! Avant de se coucher, on décide d’un départ très tôt pour éviter la foule et la chaleur.

Jour 2

Les réveils sonnent vers 6h30 et chacun sort de sa tente plus ou moins en forme. Les cafés chauffent, les tartines s’engloutissent et les voitures se chargent pour être prêts à 7h.
Une partie du groupe part dans le Révérend  avec Gwendal. Au pied de la falaise à 8h, c’est Sandrine qui ouvre le bal en cordée avec Xav et Djé, suivie d’Epo avec Gwendal et enfin Matthieu et JL.
Gautier a choisi de retourner affronter le 6a+ de La diagonale des gogols avec Roxane. Ils sont suivis par Camille et Ju.
Yannick part avec Phil, Thibaud et Flo pour grimper Les femmes et les grimpeurs d’abord et essayer de retrouver les clés perdues la veille dans le même coin tandis que je reste avec le groupe de la veille pour retenter La petite arête et Zébulon, accompagné cette fois par Alexis et Cécile.

Sandrine à l’attaque du Révérend

Malgré notre départ matinal, nous ne sommes pas les premiers dans Zébulon et deux cordées nous précèdent. Il va falloir attendre un peu avec Saliha et Sabine. Cécile se prépare pour La petite arête pour partir avec Delph et Isa mais se trompe d’une ligne et part dans la variante de départ. Elle en est quitte pour faire un relais au milieu de la L1. Alexis prend la bonne voie et s’arrête au milieu pour aider la première cordée à passer le pas de A0 en installant des pédales. Finalement, dans Zébulon, Saliha attaque la L1. Elle galère un peu dans l’itinéraire et passe par des sections difficiles en suivant la ligne de points au lieu de zigzaguer en suivant la ligne de faiblesse. C’est long mais ça finit par passer avec l’aide d’Alexis qui finit par atteindre enfin son relais pour assurer Jean et Michèle. On choisit de laisser reposer Saliha pour la suite et Sabine prend le relais. Un peu plus à l’aise, elle s’en sort très bien dans les deux longueurs suivantes avant de laisser de nouveau la place à Saliha.
Dans La petite arête, Isa a pris également la tête, de même que Michèle puis Jean. Tout le monde pratique les manips, sauf Delph qui préfère se la couler douce !

Jean dans la petite arête

Une fois tous au sommet, compliqué de descendre en rappel dans les voies vu le monde derrière nous alors on choisit l’option retour à pied (encore !) Le temps d’installer la main courante et le mini rappel pour descendre du petit sommet et nous voilà sur le chemin. Le groupe est rassasié, hormis Cécile et Alexis pour qui je propose qu’on atteigne le sommet de l’observatoire par 2 grandes voies : La canicule t’emballe extension puis Libre Max. Alexis prend la tête dans la première puis me laisse devant dans la deuxième. Ces deux voies sont nettement moins parcourues que le reste et Libre Max est récente et encore bien croustillante… Et la chaleur intense ! Mais le point de vue en haut vaut les efforts et la marche retour, bien que longue, nous permet de passer le fameux Pas du loup et devant les deux vases.

Sylvain devant le vase de Sèvre

Dans Les femmes et les grimpeurs d’abord, Flo se prend un énorme vol qui a failli lui coûter une cheville mais le bonhomme est solide et ça ne l’empêche pas de continuer l’après-midi dans Les dessous de l’histoire. Phil cherche désespérément ses clés une bonne partie de la journée en parlant à tous les grimpeurs qu’il rencontre jusqu’à ce que l’un d’entre eux lui dise qu’il y a un mot au camping municipal : elles sont à l’accueil ! Ouf !
Ca prend pas mal de temps dans La diagonale des gogols mais ça finit par sortir, tirer des rappels et s’encanailler dans la même voie que les cordées précédentes, mais sans Julien et Roxane qui préfèrent aller se reposer au camping.

Julien dans la diagonale des gogols

Du côté de l’équipe Révérend, la stratégie a été de faire un retour au camping pour repartir vers 15h dans Feu Forêt au sommet de laquelle ils se rétablissent vers 18h30. Visiblement non rassasiés et grâce à l’aide de Gwendal et de quelques pédales, ils iront même au sommet du mythique Vase de Sèvres  avant de rentrer par la via ferrata qui permet de redescendre aux voitures.

Djé grimpe le vase de Sèvre

Au camping, après siestes, baignades dans le Jonte ou le Tarn, ça s’affaire en cuisine où Jean-Luc a laissé des instructions très précises pour son fameux et incontournable colombo et même si des libertés ont été prises, le repas fut comme d’habitude un bon régal.

Jour 3

Le réveil est moins matinal pour la plupart du groupe. Déjà la fatigue se fait sentir et les choix stratégiques nous permettent d’éviter le réveil à 6h, mais pas nécessairement la foule.

Yannick retourne dans La Canicule t’emballe avec Thibaud et Jean-Luc pendant qu’Alexis s’occupe de Roxane et Epo, qui m’annoncera plus tard tout fièrement qu’elle a fait le 5c en tête ! Bravo !
Gwendal a choisi Les dessous de l’histoire avec Sandrine, Cécile, JL, Xav, Djé et Matthieu mais la queue au pied de la voie leur fait changer les plans : ce sera Plaisir de Cocagne, un choix qu’ils ne regretteront pas.
De mon côté on prend l’option roc Aiguille avec pas mal de monde :
Camille guide Isa et Delph dans Youna et Phil s’occupe de Michèle et Jean juste derrière. Avec Flo, Gautier, Sabine et Saliha on part dans Iseki.

Saliha au départ de Iseki

Encore une fois, nous ne sommes pas les premiers et il faudra attendre longtemps avant de pouvoir partir dans Iseki, juste à côté.
Flo ouvre finalement la voie (sans la première longueur en 5c) et m’assure pendant que je grimpe au rythme de Saliha en tête derrière moi, Gautier gérant à l’arrière. Merci les gars pour votre patience !
Au moins, Saliha et Sabine peuvent grimper en tête, prendre leur temps et pratiquer les manips une fois de plus. La voie est belle et très facile, et atteint un petit sommet duquel on redescend par un rappel facile : top pour la découverte !
L’ascension nous prend pas mal de temps et la descente et raide mais Camille et Gautier décident de refaire un tour et moi de rester avec eux : on fera Youna en doublant L1 et L2 puis L3 et L4. Mode rapide activé pendant que Phil nous raconte au talkie les plaisirs de la fraîcheur du Tarn…

Delph et Isa dans la traversée finale de Youna

Après La canicule t’emballe, le groupe de Yannick se rend au pied de Pégase pour l’ascension de l’après-midi, petit sommet sous les barres principales offrant une vue panoramique sur le cirque, pendant que ceux qui avaient gravi Plaisir de Cocagne rentrent tous au camping, visiblement bien fatigués hormis Cécile qui profite d’un moment privilégié avec Gwendal pour aller enchainer Les dessous de l’histoire.

Cécile dans les dessous de l’histoire

Le soir, c’est resto à 21h. Delph a géré la réservation et les plats et c’est avec un peu d’avance que nous arrivons au café Capluc. La serveuse nous propose de descendre à la rivière et de nous y servir un apéro le temps de finir le premier service et d’observer un castor. Nous sommes ensuite répartis sur 3 tables et même si les plats sont bons, le grand air ça creuse et nous sommes quelques-uns à nous dire qu’on en aurait bien mangé un deuxième !

Le groupe au complet

Jour 4

Dernier matin, et réveil de nouveau à l’aurore. Nous devons avoir plié le camp pour 14h au plus tard. Michèle et Jean ont eu leur dose, de même que Sabine et Thibaud qui repartent dans la matinée avec leur camping car et une partie du matériel pour alléger un peu le Kangoo au retour.

Yannick part sur le Roc aiguille avec Ju, Matthieu et Xav et parcourt Youna en bonne partie en corde tendue, avec départ dans le 5c de Iseki.
Camille et Cécile font une cordée féminine dans le Révérend, suivie par Phil et Gautier.
Jean-Luc part avec Flo et Roxane dans Zébulon, suivis par Alexis, Epo et Gwendal.

Epo dans la dernière longueur de Zébulon

Et enfin, je termine mon séjour par une voie où enfin, il n’y aura pas besoin d’attendre au départ : Pégase. Djé ouvre le passage pour Saliha et moi et Sandrine s’occupe de Delph et Isa. Quel plaisir de grimper à un rythme normal dans une jolie voie ! Nous prenons même le temps de descendre en deux rappels pour pratiquer un peu le fractionnement. Au parking, nous croisons Thibaud et Sabine qui prennent la route des gorges pour un retour tranquille.

Isa dans le premier rappel de Pégase

Au camping, nous précédons de quelques minutes le groupe qui était au roc aiguille, les autres débarquant un peu plus tard mais tous largement dans les temps et à l’heure pour partager un dernier repas avant de plier le camp, de prendre la route et les inévitables bouchons.

Conclusion

En 2018, nous venions dans la Jonte pour mon premier stage adultes pour le compte du club. 7 ans plus tard, c’est avec un immense plaisir que je suis revenu en ces lieux majestueux, peuplés de vautours et grimpeurs de tous horizons. Certains étaient déjà là en 2018, des piliers du club comme Phil, Jean-Luc, Djé, Alexis, Cécile, Camille et Gautier. D’autres ont pris le train en route et mis beaucoup d’énergie à améliorer leurs compétences en grandes voies à travers les cycles proposés depuis 3 saisons comme Sandrine, Matthieu, Roxane, Julien et Xavier. Tous les autres ont suivi les quelques cours au gymnase et ont participé à la sortie au rocher St Barthélémy, permettant d’en dégrossir la plupart.

Matthieu dans le dernier rappel du Révérend

Cette stratégie de formation nous donne la capacité d’effectuer en toute sérénité des séjours de grande ampleur avec pas moins de 21 participants pour 3 encadrants, où tout le monde peut se faire plaisir à son niveau et continuer son apprentissage. Un grand merci aux plus aguerris qui ont donné de leur temps et de leur patience pour permettre à ceux qui en avaient besoin de pratiquer. C’est un bel état d’esprit qu’il faut continuer à cultiver.
Un grand merci également à Gwendal qui a su s’adapter et s’intégrer au groupe tout en proposant un encadrement de qualité.

Je termine ce texte avec une petite pensée pour Jean I. qui devait venir mais qu’une blessure a retenu, Brice, Laura et Eric qui avaient d’autres obligations ! L’année prochaine, plus d’excuses !