Sortie en famille au cap Dramont : via corda et escalade !

Ce week-end se déroulait la première sortie du groupe parents/enfants de la saison. Ce coup-ci notre dévolu se jettait sur le cap Dramont, accompagné son cadre idyllique.
 
Nous sommes donc dimanche matin et, à une heure matinale, il nous faut faire un petit effort pour sortir du lit. Les cinq âmes ensommeillées sont tout de même à l’heure à Sauvaigo. Après un nouveau passage au garage pour récupérer les 60 dégaines presque oubliées, nous filons rejoindre la grosse partie du groupe au port du Poussaï. Notre trajet passe par la sublime corniche de l’Estérel reliant Cannes à Fréjus, c’est beau mais très lent. En ce dimanche matin ensoleillé, les cyclistes sont de sortie et nous sommes régulièrement réduits à une allure de vélo. Arf mais ils ne peuvent pas prendre la voiture comme tout le monde ! ;D
 
 
C’est dans ces conditions que nous arrivons au port avec le quart d’heure de retard syndical. Après la distribution du matériel manquant, nous partons donc à l’assaut de la « via corda » du cap Dramont.  Pour parcourir celle-ci, nous allons utiliser la technique de la « corde tendue ». À l’inverse de la technique traditionnelle, cette méthode ne nécessite pas de système d’assurage et permet de grimper tous en même temps. En général elle se pratique sur des terrains « faciles ». Pour schématiser nous avons une corde de dix mètres, un grimpeur accroché à une extrémité, un deuxième accroché à l’autre. Le premier grimpe, clippe des dégaines. Au moment où la corde se tend, le deuxième suit et déclippe. Le corp de l’un assurant le corp de l’autre. On comprend aisément, qu’entre les grimpeurs, la corde doit rester un maximum tendue pour réduire la hauteur d’une potentielle chute. En suivant le même principe nous pouvons rajouter un grimpeur au milieu de cette corde, c’est comme cela que nous fonctionnerons aujourd’hui avec des cordées de 3. Après un rappel des règles élémentaires et un réajustement de la longueur des cordes, nous sommes prêts au depart.
 
 
C’est le trio  » Nico, Dona, Delphine » qui ouvre le bal, Nico étant en charge de poser l’intégralité des dégaines. Il part avec 50 au baudrier, ça pèse ! La mise en action est lente et pour les derniers du peloton, l’attente à l’ombre dans un petit courant d’air est un poil désagréable mais courage, notre retour au soleil sera jouissif. Timéo, Esteban et Jeanne forment la deuxième cordée suivi de près par Aude, Sophie et Sarah. Vient ensuite la cordée Louenn, Milo, Mathias où ça parlemente dur autour de « One piece » et autres divertissements d’ado. Pour finir, la dernière cordée qui a la tâche de ramasser le matériel est composée d’Alexandre, Isabelle et Sébastien.
 
 
Les premiers mètres, en plus d’être à l’ombre, ne sont pas aisés. Les prises de main sont rares, il faut donc se servir de ses pieds, un peu déroutant tout ça. Passé les premières difficultés, nous retrouvons notre superbe en rejoignant le soleil et les grosses prises. Ajoutez à cela la beauté du paysage et nous voilà proche de l’extase. Tout se passe pour le mieux, les jeunes respectent la corde tendue, se promènent sur le caillou avec une surprenante aisance. Le ciel est bleu azur, la journée splendide, nous en prenons plein les yeux, les photos parlent pour nous.
 
 
Hélas les bonnes choses ont une fin et nous touchons déjà le sommet de notre via corda. Par chance, nos activités ne sont pas tout à fait terminées. Après avoir tendu une corde avec l’aide d’Esteban nous pouvons nous amuser sur un pont de singe au combien photogénique. S’ensuit un petit rappel installé encore une fois par notre apprenti moniteur Esteban. L’heure a tourné, le début de l’après-midi est déjà entamé, il est grand temps de retourner au port engloutir nos repas. Ceux-ci se terminent sur une valse de gâteaux. Au chocolat, au yaourt sans oublier le flan maison. C’est le paradis où il y a encore mieux ? 
 
 
Il se fait déjà tard et nous sommes également là pour pratiquer l’escalade de manière classique. Après le traditionnel café, à toute hâte, nous prenons les cordes et systèmes d’assurage adéquats et filons droit au secteur du « sémaphore ». Sans surprise, car nous l’avions observé depuis la via, le secteur regorge de monde. Analyse faite, nous nous dirigeons sur la gauche du secteur, tout en haut, plein ouest. Esteban, Nico et moi même mettons les moulinettes et c’est au tour du groupe entier de se remettre en activité. Malgré l’heure avancée et les efforts déjà fournis, je constate une envie certaine de continuer de grimper : ça se bouscule presque ! Ah que c’est beau la passion. Les longueurs s’enchaînent mais les minutes de clartés s’égrainent. Notre astre apportant chaleur et lumière à la terre décline et nous ne nous lassons pas de contempler l’horizon ainsi que cet îlot surmonté d’une tour dont Hergé se serait inspiré pour son album « l’île noire ». Le décor est magnifique, spendide, éblouissant. Le spectacle est absolu.
 
 
Les derniers mètres d’escalade sont parcourus puis nous rangeons, comptons le matériel. Rien ne manque. Le retour est sans histoire, nous cheminons tranquillement vers nos véhicules lorsque j’entends un petit cri. Je me retourne et vois un attroupement, j’ai peur et crois à une entorse mais non. L’attroupement est seulement pour une corde tombée. Eh on se détend et on arrête les frayeurs les amis ? Enfin bon, tout est bien qui finit bien n’est-ce pas  ? 
Un grand merci à tous pour cette journée idyllique et enrichissante à souhait agrémentée d’un grand bravo pour vos prestations techniques, vous avez assuré comme des chefs !
Au plaisir de vous retrouver dans de prochaines aventures !
 

2 réflexions sur « Sortie en famille au cap Dramont : via corda et escalade ! »

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