Archives de catégorie : Sortie falaise enfants

Sortie petits à la St Jeannet, secteur de la Source le 24 mars

Dimanche 24 mars a lieu une sortie spécifique pour les plus jeunes du club, à savoir tous les jeunes qui ont des cours au gymnase du Collège Malraux (jeudi soir et samedi après-midi).

Cette sortie se passera à St Jeannet, au secteur de la source. Je vous donne rendez-vous donc à 9h30 au parking du parc des sports Sauvaigo pour covoiturage ou directement au parking à St Jeannet à 10h (voir Gmaps plus bas). Vous pouvez me laisser les enfants ou rester sur place. Le retour est prévu pour 16h au parking ou16h30 à Sauvaigo.

Bien sûr, il s’agira de prévoir pique-nique, de l’eau et des vêtements assez chauds, on ne sait pas trop quelle température il fera.

Pour inscrire votre enfant, ça se passe via le formulaire ci-dessous :

Parking René Veyssi :

Rando, escalade et pendule à la Turbie

Ce dimanche 11 février les jeunes de l’US Cagnes avaient l’opportunité de découvrir l’ensemble du massif de la Turbie avec Léane jouant les apprentis guide mais ça nous ne le savions pas encore…

Revenons donc au commencement.

Nous sommes dimanche et nous avons tous rendez-vous au parking de la tête de chien. Le convoi au départ de Sauvaigo arrive avec son quart d’heure de retard syndical et, surprise, les deux parkings principaux sont fermés. Les voitures arrivent bon an mal an à se garer mais pour mon véhicule de sept mètres de long l’affaire s’annonce délicate. Pour gagner un peu de temps, nous déchargeons tout de même les affaires puis je lance la quasi totalité des jeunes, accompagnés de quelques adultes, sur la marche d’approche en désignant Léane (qui connaît) et Emma comme « responsables » de la bonne santé du groupe. Mon but est simple, me garer le plus rapidement puis, au pas de course, rejoindre la troupe. Je croise Mélia accompagnée de ses parents qui me décomplexent et m’invitent à me garer là, de manière un poil anarchique. Nous prenons donc chemin à quatre avec à peine cinq minutes de retard sur nos prédécesseurs. Nous marchons plus ou moins tranquillement en se disant que nous allons facilement les rattrapper, l’inertie d’un gros groupe faisant perdre un temps fou. C’est à ce moment que je reçois un appel de Donnatiennne qui me dit  » devant les jeunes cavalent comme des dingues, je pense que l’on est descendu trop bas mais je n’arrive pas à les rattraper ». Bon rien d’alarmant, il est facile de rater le dernier embranchement pour se rendre au secteur du  « gentil », je me dis qu’ils vont seulement marcher dix minutes de plus et j’y trouve des vertus, c’est bon pour le cœur ! Mélia, ses parents et moi-même arrivons au secteur mais aucune trace des autres jeunes. Je pose mon sac puis dévale la suite du sentier pensant croiser tout ce beau monde à chaque virage. Il n’en est rien, je descends encore et encore puis toujours rien. Je rappelle Donna, ils sont en train de remonter mais je comprends pas bien pourquoi nous ne nous croisons pas. Je reçois maintenant un appel de Léane qui m’annonce qu’ils sont au secteur de la « Loubière »… Je commence à comprendre, ils se sont fourvoyés dès le début, sont descendus à l’ouest alors que c’était à l’est. Ils se sont complètement plantés quoi ! De mon côté je remonte au secteur du « gentil », Mélia est toujours là et nous attendons sagement les égarés. Ceux ci doivent remonter tout en haut pour reprendre le bon chemin puis descendre jusqu’à nous retrouver. Tout ça prend un certain temps et c’est à 11h30 passé que nous sommes heureux d’être simplement ensemble. Une grosse heure et demi de marche d’approche, la rando d’une vie pour certains ! Au vu de l’horaire nos habitudes sont mis à mal. Il n’y aura pas de véritable pause déjeuner, nous mangerons sur le pouce.

J’essaie de rattraper un peu le temps perdu et, avec l’aide de Léane et d’Adrien, les moulinettes fleurissent rapidement, les plus jeunes peuvent enfin toucher du caillou. Sidonie qui part en début d’aprem s’active et réalise rapidement trois longueurs. Bravo, belle efficacité ! Matéo, Milo et Louise parcourent également deux ou trois voies pendant que Margot, Elise et Julie préfèrent construire une cabane. Après s’être échauffés, les plus grands migrent sur le secteur voisin « la grotte de Big Ben », où les voies sont plus corsées.  Rayan et son petit frère Abd Allah se mettent en route et, plus surprenant, Paul et Alexander aussi. Le trio de filles délaisse un poil leur cabane pour s’intéresser au calcaire, ici si bien sculpté. Elise ira, sans difficulté, en haut de toutes les voies. Bravo !

Du côté de la grotte les voies en 6a sont réalisées par Emma, Léane, Quentin, Adrien et même Rayan. Emma tente même sa chance dans « encore bêtement »  un 6b à grosses prises. Malgré sa marge certaine dans le niveau elle sera stoppée dans son enchaînement par l’appréhension de la chute. Dommage Emma mais continue de venir, ça nous fait plaisir ! C’est désormais à Léane de grimper dans son projet en 7b « Neuf doigts pour un rêve » et ça coïncide à merveille car c’est dans le relais de cette voie qu’il faut installer une corde pour effectuer le terrifiant pendule. J’indique la voie à Léane puis m’en vais guider Mélia qui souhaite grimper dans une voie en 5 en tête. Je lui conseille « Rosti » un 5+ au départ débonnaire mais  au crux final non aisé. Elle butera entre la dernière dégaine et le relais en pestant contre l’absence de prise. Félicitations pour ton courage et ta bonne volonté. Je retourne voir la progression de Léane et, surprise, elle s’est gourée… Sans le vouloir elle a pris une variante en 8a ! Bon les filles on est d’accord, pour le moment vous pouvez gérer une session à Arkose en autonomie mais rien de plus, c’est votre sécurité qui est en jeu ! Bon tant bien que mal la corde est fixée là haut et les candidats au pendule se préparent. Adrien s’élance le premier, un crash test en quelques sortes. Il monte tout en haut, attend que la corde se tende puis se lâche… Waouh toujours aussi effrayant ce truc ! Léane, tout en contrôle, fait de même. C’est au tour d’Emma et ça devient drôle car, du sol, nous sentons son appréhension. Elle se met en place, prend son courage à deux mains puis largue les amarres… Bravo Emma même d’en bas c’est flippant ! C’est au tour des plus jeunes de se procurer des sensations fortes, pour eux le départ se fera de l’étage d’en dessous, pour un pendule toujours impressionnant mais un peu moins brutal. Pèle mêle : Elise, Milo,Julie, Mélia , Rayan, Matéo et Quentin notre presque majeur affrontent et vainquent leurs peurs. Félicitations à tous, désormais vous devriez pouvoir grimper au dessus du point sans complexe !

Pendant ce temps Nico et Donnatiennne, qui ont beaucoup œuvré pour la vie du groupe, se font enfin plaisir et s’agrippent dans les beaux trous de « belle fée gore » et de « bio taupe » respectivement 6a+et 6a. Entre tout ça Rayan fait rouler un gros caillou au départ de la grotte et, à peine ai-je le temps de lui signaler que ce n’est pas malin, qu’il tombe sur le sac d’Alexander et fissure son iphone. Coup dur…

Nous sommes déjà assez en retard, un bon nombre de cordes sont déjà rangées, nous tirons sur la dernière mais, aujourd’hui, les dieux ne sont pas avec nous. Un nœud « magique » se crée, la corde est coincée, je suis bon pour mettre mes chaussons… Quinze minutes plus tard, tout est en ordre, nous sommes fin prêts pour remonter à nos véhicules. Avec tout ce retard j’opte pour la version courte : un chemin moins long mais plus escarpé. Le résultat est mitigé, c’est plus engagé, plus aérien et, au final, pas franchement moins long que par le bon chemin. Les jeunes ont préféré, c’est au moins ça. Quelque peu exténués nous touchons au but, le parking est en vu et la journée se clôture.

C’est le moment pour moi de remercier les parents accompagnateurs avec un clin d’oeil tout particulier pour Donna et Nico qui s’impliquent dans chaque sortie, donnant toujours beaucoup de leur être et plus encore aujourd’hui. Merci beaucoup, vraiment. N’oublions pas non plus de remercier la mairie de la Turbie, qui grâce à sa lumineuse idée de fermer les deux parkings nous à fait vivre une journée pas banale, sportive et remplie de souvenirs impérissables !

À très bientôt.

Sortie falaise du groupe Parents/enfants à Séranon : escalade et mini grande voie

En ce week-end ensoleillé de fin janvier, nous avions décidé d’errer dans l’arrière pays Grasssois et plus précisément sur le secteur du « chapeau de Napoléon » proche du village de Séranon. Sur le parking, Donnatiennne, Nico, Milo et moi-même attendons le reste du groupe. Le hic est qu’il est encore à l’ombre et que le thermomètre annonce une température négative. Ça réveille !

Une dizaine de minutes plus tard, nous sommes au complet, soit une douzaine de personnes et après une rapide distribution du matériel, nous parcourons la très modeste marche d’approche et rejoignons notre bout de caillou ensoleillé. Ici le secteur se divise en deux : l’étage du bas et l’étage du haut. L’idée est de commencer par le rez de chaussée puis, par la suite, de monter au premier soit en reprenant le chemin, soit par une « mini grande voie » qui se compose de trois longueurs d’une quinzaine de mètres et ainsi de mettre en pratique l’apprentissage de l’assurage par le haut.

Tout d’abord, pour que l’ensemble des participants puissent s’occuper, l’installation de moulinettes est de rigueur. Romane ne laisse pas le temps s’egréner et elle va dans « la rhaine » un 4+ à la ligne de faiblesse évidente puis, arrivée au relais, réalise sa manip avec brio. Matéo fait de même dans « bathilde » un autre 4 à droite de la falaise pendant que Donna s’essaye dans « perfide » un 5+ très classe. Les cordes ont maintenant fleuri, les jeunes et moins jeunes ont de quoi s’occuper et je peux donc encadrer deux ou trois personnes dans cette fameuse grande voie.

Anaïs, Romane et Sarah sont les premières volontaires. Nous partons donc ensemble à l’assaut de la première longueur. Anaïs prend la tête et grimpe la voie avec facilité. Arrivée au relais, elle installe son reverso puis assure par le haut pour sécuriser ses seconds. Nous sommes maintenant rejoints par les filles et, pour la deuxième longueur, Romane prend le rôle de leader. À son tour elle escalade aisément puis fabrique son relais. En bas la gestion de la corde est chaotique, il faut dire que faire des longueurs de quinze mètres avec deux brins de soixante dix mètres, le tout en changeant de premier de cordée, relève du défi et prend un temps certain. Nous voilà tous au relais numéro deux et, pendant que Milo, Donna, et Nico s’apprêtent à prendre leur tour dans la grande voie, Sarah prend la tête pour libérer la longueur finale. Celle ci n’est qu’une formalité, là- haut les points ne sont pas reliés et nous nous aidons d’un dynaloop pour construire notre relais. Romane et Anaïs nous rejoignent tout sourire.

Je redescends rejoindre Donna qui est déjà parvenu au relais numéro un et qui, malgré quelques hésitations, a bien construit son premier relais. Les garçons suivent et le reste ressemble comme deux gouttes d’eau à ce qu’il s’est passé avec la cordée précédente. Arrivés au sommet, le temps a largement filé et les ventres de sont creusés, nous déballons salades et sandwichs puis mangeons un peu à la hâte. Comme à l’habitude nous avons le droit au gâteau de Donna et ce coup-ci c’est un marbré. Ajoutez à cela les bugnes  d’Angela et nous sommes requinqués pour de nombreuses heures.

L’après midi est déjà bien avancé lorsque nous remettons nos baudriers. Durant cette deuxième partie de journée, comme prévu, nous grimperons au premier étage. Après avoir installé des moulinettes dans les voies faciles à droite de la falaise, Alex souhaite avoir une corde en place dans « ependymère » un 6a+ très sculpté et abordable. Les candidats se succèdent avec plus ou moins d’agilité. À noter la belle prestation de Romane qui, en dépit de sa taille d’enfant, gravit la voie sans difficulté. Sur la gauche de la falaise, Anaïs et Sophie parcourent  « morue », une voie en quatre au calcaire irréprochable. Encore plus à gauche Sarah, aidée par sa fille Romane, grimpe sa première voie en tête ! Bravo !

Le soleil vire à l’ouest et la luminosité baisse. Cependant, Alex reste motivé et veut en découdre dans une dernière voie. Il choisi la « dame de coeur » un 6a bien tassé au centre de la falaise. Il s’y lance en tête et, à l’aide d’une escalade engagée, enchaîne la voie. Machine! Alex redescend mais les dégaines restent accrochées au caillou et pas grand monde souhaite aller les chercher. Par bonheur les jeunes relèvent le degré de motivation et Milo tente sa chance. Malheureusement il bute sur la première difficulté et redescend. C’est au tour de Matéo de jouer son vatout. Il bute également mais s’acharne encore et encore. Sa pugnacité vaincra et les dégaines seront récupérées. Merci Matéo ! Ce coup-ci notre étoile s’apprête à passer derrière la montagne et le thermomètre à dégringoler. Nous prenons les devants et rangeons le matériel. Le retour aux voitures est avalé en cinq minutes puis après avoir discuté quelques instants nous nous séparons et rentrons dans nos chaumières.

Merci à tous pour cette belle journée ensoleillée loin du tumulte de la ville.

À bientôt !

Sortie jeune du 11 février à la Turbie

Bonjour à toutes, bonjour à tous

Le dimanche 11 février le club organise une sortie jeunes à la Turbie et plus précisément au secteur du  » gentil » puis, en fonction du niveau des participants au secteur « big ben ».

Le rendez vous est fixé à 9h à Sauvaigo ou à 9h45 sur le parking (voir point gps plus bas).

Pour vous inscrire il vous de remplir le formulaire ci joint.

 

Résumé de la sortie jeunes à Bonson

Ce 14 janvier la sortie dominicale se déroulait sur la falaise de Bonson, un secteur que j’affectionne, sur lequel nous étions venus grimper avec les adultes il y a de cela un mois.

C’est donc au tour des jeunes de découvrir cette belle barre rectiligne agrémentée d’un cailloux sculpté à souhait. 
Le rendez vous de 9h à sauvaigo est parfaitement respecté et, avec une précision digne d’une horloge Suisse, nous rejoignons le reste du groupe au parking du village donnant le nom à notre petite falaise.
 Au sortir des voitures, un petit vent frisquet fait poindre quelques doutes sur le choix du secteur. Grimpable ou pas grimpable ?
La distribution des casques et baudriers est de mise et en quelques minutes tout le groupe est équipé à l’exception de nos ados, Paul et Alexander, qui préfèrent jouir du toboggan dans le parc de jeux pour bambins.
 
 
C’est maintenant l’heure d’attaquer la marche d’approche et même si elles sont parfois rébarbatives, elles ont l’avantage de réchauffer. Lilou, Adèle et Julie traînassent, ça discute dur autour d’un sujet universel qui passionne à tous les âges, l’amour !
Nous arrivons donc au pied de la falaise, raccord avec le soleil. Malheureusement la couverture nuageuse est assez présente et elle ne nous laisse que partiellement profiter de celui-ci. Je me fais un peu de soucis pour Léane qui a fait l’ambitieux choix de venir en short !
 
 
Les moulinettes s’installent d’abord sur la partie centrale où les voies sont les plus faciles. À partir de là chacun peut s’exprimer et malgré la fraîcheur matinale, c’est avec un enthousiasme certain que la quasi totalité du groupe arpente les premières longueurs. Sidonie qui doit partir plus tôt se met en route et effectue de belles longueurs. Milo, comme à son habitude, se montre volontaire et engrange les mètres d’escalade. Elisa, Elise et Louise font plaisir à voir, toutes trois montrent une belle envie et profitent pleinement des moulinettes en places. Quant à Baptiste il va courageusement en tête dans « cri cri » un 5 un poil déroutant. Bon bien sûr tout n’est pas parfait, Rayan et Abd’Allah prennent le temps. Quant à Paul et Alexander, ils flemmardent ostensiblement. Les nuages se dissipent et l’heure de la pause déjeuner fixée à 12h45 approche.
 
 
Nous mangeons donc accompagné d’un soleil qui ne nous quittera plus avec, en guise de divertissement, Emma qui signe un essai dans « la désaxée », un 6c un peu bloc. Pour assurer le spectacle elle chutera dans le haut de la voie. Pour clôturer le repas, Donnatienne nous fait profiter de ses talents culinaires avec son gâteau pomme-canelle. Un délice.
 
La reprise est sifflée et les jeunes regorgent d’énergies. Léon, opiniâtre et appliqué, parcourt l’ensemble des voies de son niveau. Mani se lance dans « les disciples des zouzou » un 6a+ bien retors. Il s’y cassera les dents mais enchaînera au premier essai sa voisine « el nose » également 6a+. Léane, tout en contrôle, enchaîne « les urepsoïdes » un 6c+ qui, vu d’en bas, laisse songeur. Le trio Lilou, Adèle, Julie fait le job ainsi que la cordée de frères, Rayan – Abd’Allah, qui sont les valeurs montantes de l’après-midi. Rayan ira même jusqu’au relais de « language de pierre » un 6b au départ lisse.
 
 
Le soleil fait désormais face à la falaise et nous profitons allègrement de la chaleur qu’il nous offre. C’est l’instant qu’un chasseur choisit pour débarquer à l’extrémité gauche de la falaise et traîner, corde au cou, la prise du jour un petit sanglier. Âme sensible s’abstenir. La journée touche bientôt à son terme mais tous n’ont pas rendu les armes. Louise, avec une belle détermination, continue la varappe et acquiert un peu d’expérience. Elise, rayonnante, ira toucher le relais de « la paisible » un 6a+ avec un crux sous le relais. Matéo grimpe, grimpe et grimpe encore. D’ici peu le soleil va passer derrière la montagne, çela signifie qu’il est temps pour nous de ranger l’ensemble du matériel.
 
 
Cordes dans les sacs, comptage de dégaines ainsi que des systèmes d’assurage. Le compte est bon ! Sans scrupules nous chargeons de deux cordes chacun Paul et Alexander qui, durant la journée, ont fait le minimum syndical. Pour le retour rien de plus simple le chemin descend et est balisé par de nombreuses tâches de sang… Pauvre petit sanglier. 
Merci à tous pour cette journée. En espérant qu’elle vous ait plu autant qu’à moi.
À très bientôt !
 

Prochaine sortie enfants à Bonson le 14 janvier

Nous y voilà, 2023 a filé et 2024 est déjà là ! Et la première sortie pour les jeunes aussi. Elle se passera à Bonson avec Yannick.

Comme d’habitude, le rendez-vous est à 9h à Sauvaigo ou 9h45 sur place. Pensez à prendre des affaires chaudes si la météo est moyenne. Egalement le pique-nique et de quoi boire.

Merci de remplir le formulaire d’inscription pour ceux qui souhaitent participer :

 

 

 

Sortie enfants à Levens : petit groupe efficace !

Dimanche dernier, c’est avec un groupe restreint que nous sommes allés sur la sympatique falaise de la grotte du rat à Levens, secteur idéal lorsque les températures sont basses. Petit groupe, la faute aux blessures des uns, au regain des virus hivernaux des autres et aussi parce qu’il est toujours plus difficile de mobiliser les troupes en hiver.

C’est donc avec 8 enfants et 4 parents, tous grimpeurs, que nous débarquons à la falaise. Le CAF de Nice est déjà sur place avec une dizaine d’adultes dans la partie droite de la falaise. On ne se gênera pas. Je commence la journée par un petit apprentissage de la manip du relais pour ceux qui ne la connaissent pas, tandis que Milo part déjà installer une première moulinette dans « l’abeille a le bourdon », la voie la plus facile du secteur. Très vite, Romane s’occupe de « la baleine à bosse » tandis qu’Alexander essaie infructueusement d’atteindre le relais de « Zed et Gnougnou ». Les cordées sont organisées par tranche d’âge et genre. Romane grimpe avec Jeanne, Adèle avec Louise, Alexander avec Paul et Milo avec Boris.

La première partie de la journée s’enchaîne tranquillement, chacun à son rythme et au gré de ses envies. Mariella, la maman de Boris installe le 6a tout en dièdre « le meilleur ami du meilleur ami de l’homme » qui obtiendra un certain succès tout au long de la journée.

Déjà l’heure de la pause où se partagent les cakes et autres gâteaux, un peu de café et les jeunes sont déjà repartis. J’envoie Romane dans le long 5+ « symphonie de destruction » pour une belle ascension soldée malheureusement par un échec à quelques mètres de la fin. 30m de concentration et à gérer l’engagement, c’est déjà une belle performance ! Adèle la suivra en moulinette tandis que Boris s’essaie dans un 6c encore un peu trop dur pour lui avant de finir en tête dans une voie plus facile pour travailler la manip. Les autres ne sont pas en reste et « Zed et Gnougnou » a beaucoup de succès également, avec son pas d’allonge et son réta pas évident à négocier que Louise essaiera plusieurs fois. Jeanne et Paul se la jouent « tranquille » en moulinette dans toutes les voies installées tandis que Milo s’essaie aux voies un peu dures.

Les heures passent à toute vitesse et 16h arrive déjà. Je n’ai pas vu l’après-midi passer. Plutôt agréable d’encadrer un petit groupe, ça change de d’habitude ! Un grand merci aux parents présents pour leur bonne humeur et leur serviabilité : Mariella, Dona, Nico et Aude. Un grand merci aux enfants aussi pour cette journée décontractée et un grand merci au soleil pour nous offrir des températures si douces ! Prochaine sortie en 2024 après les fêtes !

Sortie en famille au cap Dramont : via corda et escalade !

Ce week-end se déroulait la première sortie du groupe parents/enfants de la saison. Ce coup-ci notre dévolu se jettait sur le cap Dramont, accompagné son cadre idyllique.
 
Nous sommes donc dimanche matin et, à une heure matinale, il nous faut faire un petit effort pour sortir du lit. Les cinq âmes ensommeillées sont tout de même à l’heure à Sauvaigo. Après un nouveau passage au garage pour récupérer les 60 dégaines presque oubliées, nous filons rejoindre la grosse partie du groupe au port du Poussaï. Notre trajet passe par la sublime corniche de l’Estérel reliant Cannes à Fréjus, c’est beau mais très lent. En ce dimanche matin ensoleillé, les cyclistes sont de sortie et nous sommes régulièrement réduits à une allure de vélo. Arf mais ils ne peuvent pas prendre la voiture comme tout le monde ! ;D
 
 
C’est dans ces conditions que nous arrivons au port avec le quart d’heure de retard syndical. Après la distribution du matériel manquant, nous partons donc à l’assaut de la « via corda » du cap Dramont.  Pour parcourir celle-ci, nous allons utiliser la technique de la « corde tendue ». À l’inverse de la technique traditionnelle, cette méthode ne nécessite pas de système d’assurage et permet de grimper tous en même temps. En général elle se pratique sur des terrains « faciles ». Pour schématiser nous avons une corde de dix mètres, un grimpeur accroché à une extrémité, un deuxième accroché à l’autre. Le premier grimpe, clippe des dégaines. Au moment où la corde se tend, le deuxième suit et déclippe. Le corp de l’un assurant le corp de l’autre. On comprend aisément, qu’entre les grimpeurs, la corde doit rester un maximum tendue pour réduire la hauteur d’une potentielle chute. En suivant le même principe nous pouvons rajouter un grimpeur au milieu de cette corde, c’est comme cela que nous fonctionnerons aujourd’hui avec des cordées de 3. Après un rappel des règles élémentaires et un réajustement de la longueur des cordes, nous sommes prêts au depart.
 
 
C’est le trio  » Nico, Dona, Delphine » qui ouvre le bal, Nico étant en charge de poser l’intégralité des dégaines. Il part avec 50 au baudrier, ça pèse ! La mise en action est lente et pour les derniers du peloton, l’attente à l’ombre dans un petit courant d’air est un poil désagréable mais courage, notre retour au soleil sera jouissif. Timéo, Esteban et Jeanne forment la deuxième cordée suivi de près par Aude, Sophie et Sarah. Vient ensuite la cordée Louenn, Milo, Mathias où ça parlemente dur autour de « One piece » et autres divertissements d’ado. Pour finir, la dernière cordée qui a la tâche de ramasser le matériel est composée d’Alexandre, Isabelle et Sébastien.
 
 
Les premiers mètres, en plus d’être à l’ombre, ne sont pas aisés. Les prises de main sont rares, il faut donc se servir de ses pieds, un peu déroutant tout ça. Passé les premières difficultés, nous retrouvons notre superbe en rejoignant le soleil et les grosses prises. Ajoutez à cela la beauté du paysage et nous voilà proche de l’extase. Tout se passe pour le mieux, les jeunes respectent la corde tendue, se promènent sur le caillou avec une surprenante aisance. Le ciel est bleu azur, la journée splendide, nous en prenons plein les yeux, les photos parlent pour nous.
 
 
Hélas les bonnes choses ont une fin et nous touchons déjà le sommet de notre via corda. Par chance, nos activités ne sont pas tout à fait terminées. Après avoir tendu une corde avec l’aide d’Esteban nous pouvons nous amuser sur un pont de singe au combien photogénique. S’ensuit un petit rappel installé encore une fois par notre apprenti moniteur Esteban. L’heure a tourné, le début de l’après-midi est déjà entamé, il est grand temps de retourner au port engloutir nos repas. Ceux-ci se terminent sur une valse de gâteaux. Au chocolat, au yaourt sans oublier le flan maison. C’est le paradis où il y a encore mieux ? 
 
 
Il se fait déjà tard et nous sommes également là pour pratiquer l’escalade de manière classique. Après le traditionnel café, à toute hâte, nous prenons les cordes et systèmes d’assurage adéquats et filons droit au secteur du « sémaphore ». Sans surprise, car nous l’avions observé depuis la via, le secteur regorge de monde. Analyse faite, nous nous dirigeons sur la gauche du secteur, tout en haut, plein ouest. Esteban, Nico et moi même mettons les moulinettes et c’est au tour du groupe entier de se remettre en activité. Malgré l’heure avancée et les efforts déjà fournis, je constate une envie certaine de continuer de grimper : ça se bouscule presque ! Ah que c’est beau la passion. Les longueurs s’enchaînent mais les minutes de clartés s’égrainent. Notre astre apportant chaleur et lumière à la terre décline et nous ne nous lassons pas de contempler l’horizon ainsi que cet îlot surmonté d’une tour dont Hergé se serait inspiré pour son album « l’île noire ». Le décor est magnifique, spendide, éblouissant. Le spectacle est absolu.
 
 
Les derniers mètres d’escalade sont parcourus puis nous rangeons, comptons le matériel. Rien ne manque. Le retour est sans histoire, nous cheminons tranquillement vers nos véhicules lorsque j’entends un petit cri. Je me retourne et vois un attroupement, j’ai peur et crois à une entorse mais non. L’attroupement est seulement pour une corde tombée. Eh on se détend et on arrête les frayeurs les amis ? Enfin bon, tout est bien qui finit bien n’est-ce pas  ? 
Un grand merci à tous pour cette journée idyllique et enrichissante à souhait agrémentée d’un grand bravo pour vos prestations techniques, vous avez assuré comme des chefs !
Au plaisir de vous retrouver dans de prochaines aventures !