Sorties du 1er mai

Ce 1er mai était l’occasion de remplacer les nombreux jeudis fériés qui arrivent durant lesquels nos jeunes grimpeurs ne pourront s’adonner à leur loisir hebdomadaire. Nous avons donc organisé une sortie en extérieur à la Colle sur loup au secteur nommé « la bagarée », le matin pour les plus jeunes, l’après-midi pour les ados et adultes.

Il est presque 9h lorsque les premiers inscrits arrivent sur le petit parking situé à proximité de la base de kayak. Petit à petit le groupe se forme et c’est avec douze jeunes accompagnés pour certains de leur famille que nous longeons les rives du Loup durant une dizaine de minutes afin de rejoindre le secteur d’escalade. Lorsque nous arrivons certains s’enthousiasment pendant que d’autres sont plus intimidés mais j’ai bien l’impression qu’ils ont tous très envie d’user leurs chaussons sur cette falaise.
 
 
Effectivement, à peine les cordes installées, celle-ci sont prises d’assaut et après un rappel d’usage en terme de sécurité et un avertissement sur les difficultés que pourraient rencontrer les enfants lors de la descente, ce sont 6 cordées qui s’organisent. Nolan, pour qui cette sortie est une première expérience en milieu naturel, fait un noeud de huit et grimpe. Parfois, lorsque le manque de prise se fait sentir, Nolan peste et nous dévoile un peu de son caractère. Cependant il monte en haut de sa première voie avec brio et réalise sa première descente sans accroc. Louay, son très énergique  compagnon de cordée, s’encorde à son tour et grimpe avec la facilité qu’on lui connaît. Sans difficulté et sans peur, il parcourt un grand nombre d’itinéraires avec toujours le même émerveillement. Warren et Anton font également plaisir, ils grimpent avec aisance puis, après avoir réalisé quelques voies aux cotations modestes, vont même se frotter à une voie plus dure et plus haute. Bravo les garçons !
 
 
Léa est également présente et met à profit ses apprentissages de la sortie précédente durant laquelle elle avait beaucoup appris. Les montées et descentes gagnent en fluidité et doucement Léa prend confiance. Hugo, moins distrait qu’à l’ordinaire, nous montre que lui aussi est capable de faire de belles choses en enchaînant de nombreuses longueurs. Les deux frères Adem et Younes, loin d’avoir perdu leur penchant volubile, sont tout de même plus sérieux et plus appliqués qu’au gymnase et, à l’aide de leur facilité physique, se jouent de toute difficulté. Enfin reste Anna et Mathilde, une cordée rêvée. En plus d’être à l’aise dans leur escalade, elles font preuves d’un sérieux sans faille. Au cours de la matinée elles iront en haut de toute les voies ! Bravo.
 
 
Il est 11h lorsque  Milo, Donna et Nico arrivent pour la suite de la journée,  l’heure à laquelle le soleil fait également son apparition, une aubaine pour les baigneurs, une difficulté de plus pour les grimpeurs. Cependant les enfants en ont cure et grimpent autant que possible, allant faire de nouveaux noeuds de huit sur chaque voie pas encore parcourue. Les parents qui ont pris part à l’activité apprennent à assurer dans les règles de l’art et semblent être fiers d’observer les apprentissages et progrès qu’ont réalisé leur progéniture tout au long de l’année. Encore une dernière longueur puis le moment de laisser la place au groupe de l’après midi est venu.
 
La suite de la journée est dédiée aux ados et aux adultes. Comme à leur habitude Donna et Nico réalisent de nombreuses voies et nous pouvons constater que la régularité paye. Milo, qui a retrouvé de sa superbe un instant égarée dans les arcanes de l’adolescence,  fait également très plaisir. Il enchaîne 7 voies dont 2 en tête puis passe une partie de l’après-midi à se demander s’il doit ou non déclencher une bataille d’eau. Connaissant sans doute trop bien son papa et n’ayant pas envie de finir la tête dans l’eau, il s’abstiendra. Tadzio et Jasmine nous ont rejoint, ils s’échauffent dans  » Primitif » un 4+ obligatoirement patiné avant d’aller se confronter aux difficultés de  » Fort Djebel » un 6a classique de la falaise.
 
 
Il nous reste Alexis et Quentin, un duo plein d’humour qui est venu un peu pour se challenger mais aussi beaucoup pour rigoler. Après avoir commencé la séance au soleil les deux garçons se réfugient à l’ombre et s’attaquent à « Bibi et fricotin », un 5+ peu commode. Après une longue hésitation, Quentin se décide à essayer en tête et, à force de persévérance, arrive au relais. Il réalise là sa première manip nécessaire pour l’installation d’une moulinette et redescend sans encombre. Alexis s’encorde et finit sa journée sportive sur cette prestation mais les aventures ne sont pas tout à fait terminées.
 
 
Alors qu’avec Alexis et Quentin nous observons le début des voies, une chose nous interpelle. Un énorme papillon est là, accroché à la falaise, immobile, presque trop parfait. Nous nous demandons même si cela ne serait pas une création de l’homme, chacun y allant de son pronostic. Nico n’étant pas très loin et observant la scène vient nous éclairer et sans délicatesse particulière prend le papillon dans sa main. Celui ci se met à bouger et les ados sont circonspects: c’est un vrai ! Après quelques recherches nous apprendrons que c’est un paon de nuit et qu’il peut mesurer 10 à 20 cm d’envergure et peut aussi se targuer d’être le plus grand papillon d’Europe ! Voilà c’est sur cette touche culturelle que je remercie l’ensemble des protagonistes ayant participé à cette sortie.
 
Merci aux plus petits comme aux plus grands, c’était un véritable plaisir de partager ce moment avec vous. Merci aux transporteurs de matériels, aux parents accompagnateurs, aux frères et aux sœurs. Je donne rendez-vous aux plus petits le 18 mai à Contes et à l’ensemble du club le 28 juin pour la dernière sortie de l’année qui se déroulera sur ce même secteur. À très bientôt !
 

Sortie petit à Contes le 18/05

Bonjour à toutes et tous,

Le club organise une sortie pour les petits (  groupe 1M, 1J et 1S) le 18  mai sur le site d’escalade situé à Contes.  Une belle occasion de se retrouver avec l’arrivée des beaux jours !.

Comme d’ordinaire, je vous donne rendez vous à 9h au parc Sauvaigo ou à 9h45 directement sur place.

Pour vous inscrire il vous suffit de cliquer sur le lien ci dessous.

En espérant vous y retrouver nombreux.

Yannick

Clap de fin pour le cycle grandes voies

Quel chemin parcouru depuis les premières grandes voies ! Hier, nous avons clôturé cette 3ème saison dans le lieu le plus mythique du 06 : le baou de Saint Jeannet. Après pas mal de reports, nous avons enfin pu gravir la grande face. Il ne faut pas s’y tromper, grimper le baou n’est pas anodin. Recherche d’itinéraire, engagement certain, rocher souvent douteux, hauteur conséquente (200m quand même), même les itinéraires les plus faciles demandent une certaine expérience. Et l’expérience, notre petit groupe commence à en avoir en stock ! De plus, en cette période de canicule précoce, le soleil est notre plus grand ennemi et il est important d’apporter beaucoup d’eau, ce qui alourdit les sacs. Se protéger des coups de soleil fait aussi partie du jeu.

C’est une petite équipe pour cette dernière sortie, ce qui nous a permis de faire quatre cordées de 2 : Jean-Luc grimpe avec Laura dans « la Malet », l’itinéraire ultra classique et le plus facile de cette partie de la face, assez soutenu dans le 5, suivis de Jérôme et Sandrine. Camille, pas en grande forme mais toujours volontaire grimpe avec Alexis dans un mix entre « Pour qui sonne le glas », « La super Malet » pour terminer dans « la Malet » pour un bel itinéraire autour du 5+/6a. Et enfin, Julien s’est chauffé pour partir avec moi dans « La loco » et « la proue », soutenu dans le 6a/b et culminant au 6c.

Après les difficultés à se garer inhérentes à St Jeannet, nous nous retrouvons tous à la petite chapelle, point de départ du chemin d’approche. Nous suivons le balisage violet jusqu’au raccourci par une cheminée facile qui nous mène directement au pied de la face. Ici, nous laissons Alexis et Camille au pied de leur voie et nous continuons un plus plus à droite pour le départ de la Malet. Pour éviter les embouteillages, Julien commence légèrement à gauche dans « Jardins secrets », une dalle en 6b qui met direct dans le vif pendant que Jean-Luc attaque sa L1… et se trompe ! Il s’engage dans un dièdre au lieu de traverser à gauche sur la vire mais se rend vite compte de son erreur et corrige le tir.

Avec Julien, nous grimpons en réversible, ce qui signifie qu’on alterne une longueur sur deux en tête. Pendant que j’attaque la L2 en dièdre assez horrible à mon goût, Sandrine et Djé se lancent en suivant Laura. Julien me retrouve au relais peu confortable et attaque la longueur clé de la première partie, un 6b traversant sous un toit mais bien équipé. Il le négocie avec quelques pauses et part se perdre dans la végétation au dessus, sur les « vires sous le vent ». Lorsque je le rejoins, on a vue sur la Malet où Alexis et Camille ont retrouvé Djé et Sandrine au R2. Ces derniers partent à gauche dans la cheminée, première difficulté pour eux, tandis que Camille et Alexis vont grimper quelques longueurs en parallèle de nous juste à notre gauche.

J’enchaîne 2 longueurs en une dans un immense dièdre très sympa à grimper. Comme je ne trouve pas vraiment de relais, j’en improvise un au moins inconfortable après 45m de grimpe. Alexis me passe à côté et va installer le relais sous la proue, relais commun à nous tous, sur la vire Vernet. Il est rapidement rejoint par Jean-Luc et Laura qui ont brillamment passé le pas de la boîte aux lettres dans la L4 de la Malet. Lorsque j’arrive au relais, assuré par Julien, c’est un enchevêtrement de cordes qui m’attend, mais le tout semble assez bien organisé. Je vais rejoindre Sandrine, Jean-Luc et Laura, à l’attaque du dièdre rouge. Mais on se rend compte avec Julien qu’on aurait dû bifurquer à droite. Petite marche arrière pour faire relais au dessus de la fenêtre.

Julien négocie la première très belle longueur de la proue et me laisse le 6c vertigineux en traversée que j’enchaîne non sans effort. Je retrouve de nouveau Djé et Laura au relais de la vire aux oeufs. Elle a franchi le dièdre aux pitons, principale difficulté de leur voie. Jean-Luc est déjà au relais d’après, sous le sommet. Le temps que Julien me rejoigne, il n’a plus qu’à suivre Djé. On finira en corde tendue, tout comme Alexis et Camille derrière nous.

Il est 15h30, et il est grand temps de manger ! Après avoir enfin quitté nos chaussons devenus douloureux, fait le tri et rangé le matériel, nous apprécions grandement nos bouts de sandwichs et autres salades de riz ainsi qu’un peu de repos.

Le chemin du retour paraît toujours très long mais quel bonheur de se poser en terrasse au village et siroter un bon rafraîchissement tout en se racontant les anecdotes de la journée et comment capturer efficacement des lombrics… C’est sur cette image que s’achève le cycle cette année, mais le stage de l’Ascension approche à grands pas !

Retour sur la sortie club de Pâques à Cabris

Comme chaque année, pour le lundi de Pâques, l’union sportive Cagnoise organisait une sortie pour tous les adhérents du club et même au-delà, les frères et soeurs, parents et grands parents étant chaleureusement conviés. Il est 9h30 lorsque Delphine, Cécile, Sylvain, Romain et moi-même nous retrouvons sur le parking afin de transporter la montagne de matériel nécessaire aux pieds des voies, rapidement rejoints par Dona, Milo et Nico, toujours en avance sur l’horaire. Pour notre plus grand plaisir l’accès au secteur est des plus courts, une centaine de mètres seulement. Et à plat s’il vous plaît.
Avec Sylvain, nous grimpons sur les différents blocs pour installer les moulinettes pendant que nos assistants nous ravitaillent par le bas. Finalement, les premiers courageux arrivent.
 
 
Kim est la première en action et nous montre sa belle gestuelle puis une famille qui passait là par hasard et dont le fils de quatre ans grimpe partout se voit ravie de tomber sur l’événement. Après s’être équipé d’un ouistiti, ( baudrier pour les tout petits) Théo découvre les joies de l’escalade sur caillou et les appréhensions liées à la hauteur. Il monte un peu puis à l’aide de Sylvain gagne encore quelques mètres. Après la montée vient l’heure de la descente et ce n’est pas chose aisée de redescendre lorsque nous sommes débutants. Mettre du poids dans le baudrier, les fesses en arrière et garder les pieds haut, voilà quelques-une des consignes absconses qu’il faut respecter pour une descente en bonne et due forme. Romain fait cordée avec Marjolaine et tous les deux nous montrent une belle énergie en enchaînant un grand nombre de longueurs. Léa est également présente, elle est habituée à la grimpe en intérieur mais découvre le milieu naturel. Passés les premiers mètres et lorsque les difficultés grandissent, elle aussi hésite mais finit toujours par toucher le relais. Au cours de la journée elle fera preuve d’une grande persévérance et apprendra beaucoup. Bravo !
 
 
Mathilde qui est venue avec sa sœur Valentine s’en donne à coeur joie, l’escalade semble vraiment la ravir et cela fait plaisir à voir. Valentine qui apprend vite suit sa sœur sans grande difficulté. Au fil du temps elles parcourent l’intégralité des voies de leur niveau et vont au bout de la patience de maman. Léna aussi est là avec sa sœur jumelle et quelques amis et elles aussi profitent des nombreuses cordes en place, ainsi que Gabriel et son papa, et Mathis et sa famille.
 
Il est 12h30 passé et nous croquerions volontiers dans nos sandwichs, en conséquence nous déclarons la pause déjeuner. La plupart d’entre nous choisisent de manger au soleil, un soleil printanier qui nous a fait défaut ses dernières semaine et qu’il nous fait plaisir de retrouver. N’oublions pas que nous sommes lundi de Pâques et que aimons respecter les traditions surtout lorsqu’elles sont gourmandes. Nico, Donna et Milo en plus de nous avoir préparé un gâteau, nous ont amené un gros paquet rempli de chocolat, Milo est bon pour la distribution. Merci !
 
 
Les jeunes sont motivés et nos activités reprennent rapidement. Régis et Guillaume qui sont venus en famille montrent leur qualités sportives et font également grimper les enfants. Léa, qui est arrivée en fin de matinée découvre ce qu’est l’escalade sur rocher et les difficultés liées à l’itinéraire. Il y a aussi Laura qui après avoir longuement encouragé son fils Quentin perd un peu patience lorsque celui ci traîne pour se mettre en position de descente. Le noyau dur du club composé de Delphine, Cécile, Donna et Nico se challenge dans les voies les plus dures tout comme nos deux petites compétitrices que sont Romane et Mélia qui s’acharnent dans des crux aux prises un peu trop éloignées. Les mamans Marie et Sarah tentent d’imiter leur fille avec plus ou moins de succès.
 
 
L’heure à passée et quelques familles sont déjà parties rejoindre leur demeure et préparer la rentrée du lendemain. Pour les autres, le temps est au rangement des cordes, casques et autres systèmes d’assurages puis à l’acheminement de celui-ci vers nos véhicules. Un grand merci à tous les parents, à tous les ados, à tous les enfants qui ont donné du sens à cette sortie. Merci bien sûr à nos ineffables bénévoles sans qui la vie associative ne serait possible. Je vous donne à tous rendez-vous le 28 juin à la Colle sur Loup pour découvrir un nouveau secteur en bord de rivière et profiter de la tyrolienne avec son arrivée dans le Loup. En espérant vous y retrouver encore plus nombreux. À bientôt !

Demi-finale Sud du championnat de France de difficulté

Mathéo, Hanaé et Lia participaient ce week-end à la demi-finale du championnat de France jeunes de difficulté, à côté de Toulouse.

Beaucoup de route et de logistique pour 2 voies à grimper, avec à la clé une qualification possible pour la dernière étape finale du championnat de France, un objectif majeur pour les meilleurs grimpeurs de l’hexagone.

Mathéo grimpait le samedi matin en catégorie U20 et on savait la qualification à sa portée, si pas de gros ratage.

Il assure, en sortant la 1ère voie en dalle et avec un score honorable de 25+ dans la seconde, qui lui permet de prendre la 21ème place de la compétition. Le quota pour passer à l’étape suivante est de 23 donc le ticket pour Saint Etienne est dans la poche ! Belle saison pour Mathéo qui aura été sélectionné aux finales des championnats de France de bloc et de difficulté.

Le dimanche, place à nos U16F qui passent plutôt en fin de vague, 49ème position pour Hanaé et 63 pour Lia. Si ça laisse le temps d’observer les autres grimpeuses dans les voies, l’attente est (très !) longue et il faut arriver à tenir le stress à distance.

Leurs deux voies de qualif sont en dalle, ce qui ne devrait pas être pour déplaire à Lia. Mais pour espérer se frotter au dévers il faudra se qualifier à la finale du jour.

La première voie est piégeuse et ça zippe pas mal, ce qui contribue à faire monter le stress d’un bon cran !

Et malheureusement pour Hanaé, elle en fait les frais. Elle part dans sa Q1 hyper tendue, après plus de 6 heures d’attente, et zippe dans le bas de la voie. Elle repart motivée pour faire mieux dans la Q2 où il fallait un peu plus envoyer, mais elle n’aura malheureusement pas plus de réussite. La voie nécessite beaucoup de placements et malgré son envie de bien faire, elle chute avant la moitié du mur. Grosse déception et une 59° place difficile à avaler. Il y a des journées qu’il vaut mieux oublier rapidement…

Une heure plus tard, Lia s’élance dans sa 1ère voie. Elle a vu qu’il était possible de chuter à chaque mouvement, et serre fort les prises. Un peu trop peut-être, et elle se daube rapidement. Elle chute dans le premier crux de la voie 1, comme pas mal d’autres grimpeuses, sans pouvoir exprimer pleinement ses talents de dalleuse. Dans la voie 2 sur aplats en dualtext, elle parvient à mi voie. Elle est plutôt contente de ce qu’elle a fait, même si le classement reste rude puisqu’elle termine 49°. Il faut rappeler que le niveau est vraiment très relevé sur ces étapes de demi-finale, et la concurrence est rude !

En tout cas, chapeau à nos 3 représentants, qui ont géré leur compétition tout seuls et se sont débrouillés au mieux.

Merci aussi aux clubs et aux parents accompagnateurs et co-organisateurs grâce à qui on a réussi à solutionner ce déplacement casse-tête depuis le 06 ! C’est appréciable pour les grimpeurs (et les dirigeants !) qu’une dynamique inter-clubs puisse se mettre en place sur ce type d’échéance.

Prochain rdv mi mai à St Etienne pour la finale du championnat de France, où on attendra Mathéo, et possiblement Léane de retour de blessure, qui était pré-qualifiée.

Sortie falaise pour les ados/adultes jeudi 1er mai après-midi

Les jeudis du mois de mai sont pour beaucoup des jours fériées où les gymnases de la ville se retrouvent fermés. Cela concerne le 1er, le 8 et le 29 mai.

En remplacement de ces cours, le club organise une sortie de 12h30 à 16h30 pour les jeunes du groupe du jeudi à Besson (4J) ainsi que pour les adultes du club. Elle aura lieu jeudi 1er mai à la Colle sur Loup au secteur de la Bagarée. Le club n’organise pas de covoiturage. Nous vous donnons donc rendez-vous directement au parking à 12h30 (voir le plan en fin d’article). Attention, il n’y a que peu de places disponibles, prévoyez de vous garer plutôt au village.

Merci de bien vouloir remplir le formulaire si vous souhaitez participer.

 

 

Sortie falaise pour les petits en remplacement des jours fériés

Les jeudis du mois de mai sont pour beaucoup des jours fériées où les gymnases de la ville se retrouvent fermés. Cela concerne le 1er, le 8 et le 29 mai.  C’est également le cas du samedi 31 mai.

En remplacement de ces cours, le club organise une sortie le jeudi 1er mai de 9h à 12h pour les jeunes des groupes 1M (mercredi 17h Besson), 1J (jeudi 17h30 Malraux) et 1S (samedi 13h15 Malraux). Elle aura lieu à la Colle sur Loup au secteur de la Bagarée. Le club n’organise pas de covoiturage. Nous vous donnons donc rendez-vous directement au parking à 9h00 (voir le plan en fin d’article). Attention, il n’y a que peu de places disponibles, prévoyez soit de déposer votre enfant, soit de vous garer plutôt au village. Yannick ramènera les enfants vers 12h00 au parking.

Merci de bien vouloir remplir le formulaire si vous souhaitez participer.

 

 

Stage jeunes aux dentelles de Montmirail : une bonne cuvée

Lignes de crêtes sorties de terre au milieu des collines viticoles au nord de Carpentras, les dentelles de Montmirail offrent un paysage atypique et un grand nombre de secteurs de grimpe. Cela faisait plusieurs années que l’idée d’aller y faire un tour avec les jeunes du club me trottait dans la tête. Ils n’étaient pas très nombreux cette année à répondre présents pour le fameux stage des vacances de Pâques. 13 jeunes ont choisi de participer, plutôt dans la tranche d’âge basse, excepté Clément, la plupart faisant partie du groupe mini comp. Des jeunes plutôt aguerris en salle donc, mais dont les aptitudes en falaise demandent encore beaucoup de développement. A ce petit groupe se sont ajoutées Prune et Lilas, les deux soeurs de Rose, ainsi que leurs parents qui dormaient dans leur tout nouveau camping car à côté de nous au camping. François, Dona et Toni m’accompagnaient pour m’aider à la logistique.

Jour 1

Le lundi matin, à 9h, j’étais déjà au camping municipal de Beaumes-de-Venise avec la famille Souris. J’étais en effet la veille à la Sainte Victoire avec un groupe d’adultes du club et j’avais souhaiter éviter les allers et retours inutiles. Mon Kangoo déchargé, on commençait à monter un partie du campement, notamment le barnum et la grande tente du club tandis qu’à Cagnes, Dona récupérait les courses et passait au garage chercher une dernière caisse de matériel avant d’arriver à Sauvaigo où les familles avaient rendez-vous. Cécile était également présente pour gérer la location du minibus du hand et donner les clés à François pilote du stage. La partie de Tetris terminée pour faire rentrer toutes les affaires des jeunes dans les différents véhicules, un dernier bisou aux parents et voilà nos valeureux grimpeurs en route pour un trajet d’un peu moins de 3h.

Il est midi presque pile lorsque le convoi débarque au camping. La trajet était un peu long et il est temps de s’activer. Les enfants débarquent leurs affaires et commencent à monter leurs tentes avec l’aide des adultes présents. Une bonne heure plus tard, nous étions tous attablés à déguster un pique-nique bien mérité avant de préparer les affaires de grimpe et aller toucher du caillou pour la suite de la journée.

Une petite erreur de trajet plus tard, nous découvrons que le parking visé est dorénavant fermé, ce qui nous impose une marche d’approche un peu plus conséquente que prévue. Qu’à cela ne tienne, les jeunes ont de la ressource et la distribution du matériel effectuée, nous voilà à l’ascension du col du Cayron, étape principale avant le rocher école que nous visons. Lorsque nous arrivons au pied de la falaise, nous ne sommes pas seuls. Un gros groupe d’adultes est déjà sur place et nous devons aller à l’extrême gauche de la falaise pour nous trouver un coin libre. En revanche, les voies ont l’air superbes, avec de belles envolées dans le 5 principalement, avec quelques voies en 4. Les premiers se préparent alors que je réexplique la manip de haut de voie à ceux qui ont besoin de la réécouter.

Très vite, les moulinettes sont installées, et les grimpeurs enchainent les longueurs. Face à nous, la face nord de la chaîne de Gigondas nous fait des clins d’oeil et ses pics élancés attisent ma curiosité : on ira y grimper dans la semaine. Mais pour l’heure, c’est surtout l’idée d’apprivoiser le type du caillou, de se remettre à l’aise sur les pieds parce que ça ne va pas beaucoup déverser ! Quelques heures s’écoulent avant qu’il ne soit temps de rentrer au camp.

Le temps de faire la marche retour et le trajet en voiture et il est déjà tard. Les jeunes filent sous la douche tandis que les adultes s’attellent à préparer le repas. Au menu : pâtes bolo ! La régalade pour tout le monde avant d’aller se coucher avec pour consigne de se lever à 8h au plus tard le lendemain.

Jour 2

La nuit n’est pas trop froide et les enfants se réveillent assez facilement. Le petit déjeuner est englouti et la routine de la confection du sandwich est facile à mettre en place puisque bon nombre de jeunes ont déjà participé à un stage.
Comme je ne suis pas complètement sûr de la température, je choisis un coin où plusieurs secteurs aux orientations variées se cotoient, sur le bord est de la chaîne du Clapis. Arrivés au parking, on se rend compte qu’il fait plutôt frais : on va grimper au soleil. Direction donc le secteur « La tyrolienne », secteur intimiste sur une vire mais suffisament large et sécurisée pour ne pas se faire peur. Les voies ne sont pas très longues mais il y a de quoi faire pour la journée : 25 longueurs entre le 4c et le 6b. Avantage non négligeable également : je peux installer les moulinettes d’en haut, ce que je m’emploie à faire en arrivant pendant que les jeunes se préparent. Objectif volume ! Certains grimperont plus de 10 longueurs dans la journée, tantôt en moulinette, tantôt en tête.

Je profite de la pause repas pour aller explorer les environs, notamment la rivière qui coule un peu plus bas dans le vallon. Je découvre qu’on peut accéder facilement en quelques minutes à pied à une jolie cascade, en se garant un peu plus bas sur la route. Je range cette info pour la fin de journée et on repart de plus belle à l’escalade.
Les 6b de droite se voient enchaîner plusieurs fois alors que celui de gauche, avec un pas retors sur toutes petites prises résiste même à la tentative de Boris. Il est 15h lorsque nous plions bagage. Les jeunes ont bien grimpé nous envisageons de rentrer au camp un peu plus tôt que la veille ! Nous nous arrêtons cependant à l’endroit repéré et la troupe remonte joyeusement la rivière jusqu’à la cascade où je mets au défi les enfants de se baigner dans la petite vasque, leur promettant de leur faire la vaisselle le cas échéant. Stella, courageusement, montre l’exemple, suivie par Boris et Milo ! J’aurai 3 popottes en plus à laver ce soir…

De retour au camping, je suis assez étonné de voir que nous n’avons pas beaucoup à pousser les enfants pour qu’ils filent à la douche avant d’aller jouer sur l’aire de jeux. Pendant ce temps, les cuistos Toni et Dona nous préparent un poulet riz curry à faire saliver n’importe qui ! Le timing étant beaucoup mieux géré que la veille, cela nous laisse le temps de nous lancer dans notre première partie de l’indémodable Loup Garou jusqu’à l’extinction des feux à 22h.

Jour 3

Le troisième jour est celui où les enfants auront eu le plus de mal à se bouger le matin. Impossible de les faire monter dans les voitures avant 10h30. Peut-être que le ciel un peu couvert y est pour quelque chose. Justement, je profite de cette météo moins estivale pour nosu faire décourvrir la face sud de la chaîne du Clapis, au secteur de la dent d’Hadamard. Après s’être trompé une nouvelle fois de route et avoir visité un nouveau domaine viticole, nous arrivons sur le bon parking. La marche d’approche est raide et nous fait bien chauffer les cuisses, mais cela en vaut la chandelle. La vue depuis le pied du secteur est dégagée et la paroi magnifique avec un calcaire gris sombre étonnamment adhérent. Les cotations, en revanche, sont un peu plus élevées que la veille et il va falloir grimper dans le 6. Je profite d’une série de relais côte à côte pour grimper et installer 4 moulinettes dans 4 6a de 30 mètres. Les points sont assez éloignés et la section dure me fait grincer des dents. Boris, à ma droite, enchaîne en chauffe un autre 6a. L’engagement lui fait moins peur qu’à moi…
Encore une fois, on se retrouve avec un autre groupe sur la falaise qui squatte les voies les plus faciles et m’oblige à scinder mon groupe en deux. Heureusement que j’ai toute confiance dans les parents qui m’accompagnent pour les vérifications d’usage et la tenues des troupes.

Le temps de manger arrive rapidement, et avec lui le temps d’une petite exploration. Je monte à la brèche regarder le paysage puis parcours le secteur d’à côté pour trouver une voie pour Boris, pour qui le 6b n’est pas suffisant. Je l’envoie donc en tête dans une ligne qui a l’air très jolie, dans un mur très vertical à petites prises, en 6c/7a. Notre courageux falaisiste s’y engage à fond et parvient à grimper les 20 premiers mètres avant de buter sur une section peu évidente et de se prendre deux belles chutes. Je suis quitte pour aller installer la moulinette pour les autres.
Mélia se trouve là dans son élément et enchaîne avec une aisance redoutable la voie. Rose, derrière elle, chute quelques fois mais s’en sort très bien. Esteban galère sur un premier pas dur puis randonne la fin ! Bravo les jeunes.
Pendant ce temps, les voies en 6 ont été gravies à de multitples reprises et il est temps de rendre le calme à ce territoire. La marche de retour tape presque autant dans les pattes que l’aller, et nous sommes heureux de retrouver le confort relatif de notre campement.

Ce soir, c’est purée saucisses ! Et purée maison s’il-vous-plaît ! Et l’incontournable tour de Loup Garou, non sans avoir briefé les jeunes sur une matinée un peu plus efficace.

Jour 4

Le lendemain, les jeunes semblent en pleine forme. Ils se préparent rapidement et comme le soleil est de nouveau au rendez-vous, je tente une journée en face nord : secteur Aiguillette Lagarde, en face de là où on était le premier jour. Je préviens le groupe de prendre de quoi se couvrir et que la marche d’approche va être conséquente. Cette fois, on connait déjà le parking, on ne risque pas de se tromper et c’est de bonne heure que nous attaquons la marche du col du Cayron. Cette fois, nous sommes les premiers sur place et nous avons le choix des voies. Mon mode opératoire est rodé, je prends des cordes et j’installe un max de moulinettes en une montée. Aujourd’hui, le secteur est assez varié avec des voies entre 5a et 6b, et même un 3 qui traîne, idéal pour l’initiation en tête.

Et c’est parti pour le bal des ascensions ! Certaines longueurs font 30m et sont assez exigeantes. Quelques jeunes profitent des voies moins longues et moins dures pour s’entraîner à grimper en tête. avant que n’arrive la pause repas. Là encore, je profite pour aller explorer à la brèche voisine comment cela se passe en face sud. C’est moins intéressant mais je repère la fin d’une voie de 3 longueurs en face nord qui arrive dans un trou qui perce la paroi de part en part et permet un petit rappel en face sud. Je décide de tenter un truc : je grimpe en tête avec deux cordes de 80m les 3 longueurs et j’assure du haut 4 grimpeurs en même temps, 2 sur chaque corde. La voie est assez facile et ça ne devrait pas poser de problème à personne. Les premiers à tester sont Kristina, Maya, Stella et Clément et ça marche à merveille. Vient ensuite le tour de Romane, Mélia, Rose et Boris et enfin Léon, Esteban, Alaric et Milo, Romain ayant préféré rester sur le plancher des chèvres.

Cet après-midi ayant été bien rempli, nous voilà de retour au campement pour une dernière soirée. La tradition veut que nous commandions des pizzas et cela tombe bien car il y a une pizzeria juste à côté ! Rose et Maya viennent me donner un coup de main pour transporter la victuaille et nous voilà tous attablés dans la joie et la bonne humeur ! Nos estomacs bien remplis, les jeunes se dépêchent de préparer leurs affaires en vue du rangement du camp le lendemain matin et de se laver les dents pour profiter une dernière fois d’un Loup Garou endiablé. Comme ils ont été sages toute la durée du séjour et que même le gérant du camping les a félicités pour leur comportement, on fait un peu traîner la soirée avant la dernière nuit sous tente.

Jour 5

Le lendemain, c’est branle-bas de combat ! Il faut tout plier et tout rentrer dans les voitures. L’efficacité doit être au rendez-vous pour pouvoir profiter d’un petit temps de grimpe avant le retour. Comme les affaires ont été préparées en partie la veille, le démontage est assez rapide et c’est à 10h30 que nous sommes fins prêts à décoller. Pour notre dernière grimpe, j’ai choisi un peu plus au sud sur la route, à 45min, à Orgon, sur un secteur proche de l’autoroute et sans marche d’approche.

Nous débarquons au pied de la falaise à 11h45 et les jeunes commencent à manger pendant que j’installe les moulinettes. On a environ 2h30 d’escalade. Sur la gauche du secteur, des voies en 5 assez courtes, très bien pour la grimpe en tête. Sur la droite, ça se corse entre 6a et 6b. Je prends même le temps d’installer une ligne en 7a pour que les meilleurs puissent l’essayer. La motivation des enfants semblent intarissable et même au cinquième jour, ils ont encore la pêche et se donnent à fond dans les voies. Mais toute bonne chose à une fin et il est finalement temps de reprendre la route de Cagnes-sur-Mer

En conclusion de cet article, je tiens à remercier les parents présents sans qui cela n’aurait pas été aussi facile. Ils ont géré à merveille la logistique du campement, mais ont également été d’une aide précieuse à l’encadrement en escalade, me permettant de ne pas avoir à garder en permanence tout le groupe sous mon regard. Merci donc à François, Toni, Dona, Didier et Amandine.
Je dis un grand bravo aux jeunes qui se sont vraiment très bien comportés, au campement comme en falaise. Ce fut un réel plaisir comme chaque année, malgré la tension et la fatigue que procure de tels séjours. Vivement celui de l’an prochain !

Club d'escalade de Cagnes sur Mer